Des émissaires se trouvaient jeudi dans le Sahel pour «accélérer les négociations» en vue d’obtenir la libération d’otages français dans la région. C’est ce qu’ont indiqué à l’AFP des sources sécuritaires régionales depuis Gao dans le nord du Mali. En début de soirée, une source gouvernementale française a «démenti formellement les informations» sur une accélération des négociations.
Parmi les émissaires, selon l’AFP, figuraient Jean-Marc Gadoullet, un ancien colonel de l’armée française qui est déjà intervenu comme intermédiaire pour tenter d’obtenir la libération des otages français, ainsi que Mohamed Akotey, ancien ministre nigérien et actuel président du Conseil d’administration (CA) d’Imouraren SA, une filiale locale du groupe français d’Areva, selon une source nigérienne.
L’information a été confirmée par une source sécuritaire malienne : «Nous sommes au courant, ils (Gadoullet et Akotey, NDLR) sont sur le terrain pour obtenir la libération des otages français». Aucune autre précision n’a filtré
Six otages français sont détenus dans le Sahel par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, dont quatre depuis plus de trois ans. Le 16 septembre 2010, Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, ont été enlevés à Arlit (nord du Niger), site d’extraction d’uranium d’Areva. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué ces enlèvements. Une vidéo réalisée fin juin avait été jugée crédible par le Quai d’Orsay, signe qu’ils étaient en vie.
Trois autres otages enlevés au même moment – Françoise Larribe, l’épouse de Daniel, ainsi qu’un Togolais et un Malgache – ont été libérés en février 2011.
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