Des cadres influents du Front de Libération de l’Azawad (FLA), un nouveau mouvement politico-militaire formé le samedi 30 novembre 2024, ont été mortellement atteints par les Forces armées maliennes (FAMa) le dimanche 1er décembre 2024 à Tinzaouatène, près de la frontière algérienne, par des frappes de drones.
Au nombre des victimes figurent Fahad Ag Almahmoud, leader politique reconnu et ancien secrétaire général du Groupe d’auto-défense Touareg Imghad et alliés (GATIA) ; Choghib Ag Attaher, chef de la tribu Idnane et ancien député de Kidal ; Albaraka Ag Alfaki, notable influent de la communauté Idnane ; ainsi que Sidi Ag Baye, Mohamed Ag Acherif dit Mafik, Mossa Ag Baye, Bachar Ag Ahmad, et Moussa Ag Baye Diknane,
Le FLA est né de la dissolution du Cadre Stratégique pour la Défense du Peuple de l’Azawad (CSP-DPA) le 30 novembre. Il avait pour ambition de fédérer les groupes armés touaregs sous une bannière unique. Dans un communiqué officiel signé par le porte-parole de ce mouvement, Mohamed Elmaouloud Ramadane, et rendu public, le Front de Libération de l’Azawad (FLA) a confirmé la mort de plusieurs de ses cadres politiques et administratifs dits « martyrs de la cause Azawadienne ».
En effet, les Forces armées Maliennes (FAMA) ont mené une série d’offensives aériennes ciblées à l’aide de drones. Une opération militaire aérienne qui a visé le Front de Libération de l’Azawad (FLA) ce dimanche à l’aube, dans la localité de Tinzaouatène, à quelques centaines de mètres de la frontière algérienne.
Les efforts pour sécuriser la région de Kidal se poursuivent à travers des opérations de contrôle de zones, visant à garantir la pérennité de cette victoire.. Cette opération réussie renforce la position des Fama face aux groupes armés du nord du Mali. Une sorte de réponse à l’embuscade de juillet dernier tendue par les rebelles aux Fama qui avaient connu une sévère défaite aux portes de Tinzaouatène.
Il faut préciser que les frappes, survenues au lendemain de sa création, compromettent sérieusement la vision du mouvement qui est : « défendre les intérêts du peuple de l’Azawad » face aux défis sécuritaires et œuvrer pour la reconnaissance politique de la région.