es affrontements avec un groupe armé terroriste dans une région proche de la frontière entre le Mali et le Niger ont vu trois militaires, dont deux Français, blessé. Un soldat nigérien a également perdu la vie.
Mardi 15 juin, dans la région de Ménaka (est du Mali), une embuscade tendue par l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) contre une patrouille de l’opération Barkhane a fait deux blessés. Un nombre indéterminé de terroristes a été tué par l’aviation française.
Cette action a été confirmée par l’État-major des armées (EMA) qui explique qu’au cours d’une mission de reconnaissance menée dans la région du Liptako malo-nigérien (secteur d’In Araban), le Groupement commando de l’opération Barkhane et la 114e compagnie de sécurité intérieure nigérienne ont été pris à partie par un important Groupe armé terroriste (GAT).
Pris en charge à l’hôpital militaire de Gao
Cherchant à s’exfiltrer dans une zone boisée, le GAT a été poursuivi. Appuyés par des aéronefs de l’opération Barkhane (hélicoptères d’attaque et avions de chasse), les militaires français et nigériens ont neutralisé le Groupe armé terroriste.
Au cours de cette action de combat, un militaire nigérien a perdu la vie, un second a été blessé. Deux militaires français ont également été blessés. Ils ont été évacués et pris en charge par l’hôpital militaire de Gao. Leur pronostic vital n’est pas engagé.