Selon nos enquêtes, l’ONRP n’a reçu cette année que 15 % de son budget initial. Ce n’est pas tout, un malheur ne venant jamais seul, la majorité des sociétés étrangères et maliennes qui opéraient dans notre pays dans le cadre de la recherche pétrolière et du gaz n’auraient pas renouvelé leur contrat évoquant des cas de force majeure.
Mais selon des sources non officielles, c’est l’insécurité et la situation politique qui sont passées par là. Ainsi, il nous revient que sur les 14 sociétés pétrolières qui étaient en activité dans un passé récent, seules deux – une succursale de Sonatrach-Sipex (même si elle ne mènerait pas d’activité sur le terrain) et Hydroma d’Alou Boubacar Diallo – n’ont pas rompu officiellement leur contrat de permis de recherche avec l’ONRP.
De nos recoupements, il se trouve que la principale ressource de l’Office provient de ses sociétés car chacune d’elle versait annuellement plus de 150 millions F CFA, ce qui représente le milliard de F CFA par an. De ce fait, il se trouve qu’au niveau de l’ONRP, tous les regards sont tournés en 2024 sur les deux sociétés qui n’ont pas encore rompu leur contrat or il se trouve que celles-ci n’ont rien versé dans les caisses de l’Office. Ce qui a créé une hantise au sein de la structure car ce sont les fonds payés par les sociétés de recherches considérés comme des ressources propres de la structure qui servent à payer les agents contractuels y compris le directeur général Badra Aliou Koné.
En clair au niveau de l’ONRP, les agents sont convaincus qu’à ce rythme leur patron qui n’est pas un fonctionnaire ne pourra pas se rendre à la caisse à la fin du mois. Kassoum Théra