Celui qui éprouve de l’enthousiasme pour une cause est désireux de le communiquer aux autres. Une raison profonde qui a poussé la Direction nationale des eaux et forêts à s’expliquer sur le holà mis sur les exportations de bois brut, principalement vers la Chine. Notre pays a nourri l’ambition de faire de la valeur ajoutée, c’est-à-dire la transformation du bois brut en produits finis ou semi-finis sur place avant de l’exporter.
La réforme engagée vise à marquer une rupture avec la mesure d’interdiction pure et simple d’exportation du bois. La nouvelle législation introduit la notion de bois brut. Et puisque personne n’est à mesure de donner un chiffre sur le potentiel malien, le salut viendra des cartographies aériennes appuyées par des recherches au sol. Lesquelles renseigneront les services des eaux et forêts et les exploitants de l’emplacement exact des espèces et les périmètres à exploiter.
Grand-mère avait raison lorsqu’elle recommandait des feuilles et des écorces de certaines espèces d’arbre pour guérir les maladies. En effet, les médicaments d’origine végétale ont connu un plein essor, et les résultats à venir vont davantage étonner. Les travaux de la Division de la médecine traditionnelle laissent entrevoir des possibilités immenses. Les tradi-praticiens connaissent aussi des avancées. Dans ce milieu tout comme dans les industries pharmaceutiques les secrets sont bien gardés.
Source: Journal L’Informateur-MALI