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Nouvel attentat meurtrier au Liban

Liban attentat devant ambassade Iran revendiqué groupe jihadiste

Une forte explosion à la voiture piégée s’est produite ce jeudi 2 janvier dans la banlieue sud de Beyrouth, dans le fief du Hezbollah, le mouvement armé chiite, allié de la Syrie et de l’Iran. Au moins 5 personnes ont été tuées et 66 blessées; selon un dernier bilan. L’attentat, condamné par diverses communautés libanaises, n’a pas été revendiqué pour le moment. Beyrouth a connu une série d’attentats à la bombe ces derniers mois, dont un qui a coûté la vie la semaine dernière à Mohamed Chatah, ancien ministre et adversaire du Hezbollah.

Les chaînes de télévision libanaises diffusent des images de voitures en feu et d’immeubles endommagés par le souffle de l’explosion. On y voit aussi des habitants blessés ou visiblement choqués. Ces scènes se répètent depuis quelques mois au Liban où les attentats se succèdent.

Ils visent tantôt le Hezbollah chiite ou ses alliés, comme ce jeudi 2 janvier, ou comme en novembre dernier lorsqu’une attaque visant l’ambassade d’Iran a fait plus de 20 morts à Beyrouth. Mais ils visent aussi à d’autres moments des cibles situées dans le camp politique opposé, comme la semaine dernière quand une voiture piégée a coûté la vie à 7 personnes parmi lesquelles Mohammad Chatah, un proche de l’ancien Premier ministre sunnite Saad Hariri.

Ces attentats, qui semblent se répondre, se déroulent dans un contexte tendu. Le Liban est voisin de la Syrie. Le Hezbollah libanais est militairement impliqué aux côtés de Bachar el-Assad. On voit régulièrement différentes communautés libanaises s’affronter ou se défier, en écho au conflit syrien.

Appel au dialogue

Le nouvel attentat contre le fief du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth a suscité une vague de condamnations au Liban et dans le monde, ainsi qu’un élan de solidarité entre les Libanais. L’attaque, qui semble avoir été perpétrée par un kamikaze, montre que « le terrorisme touche tous les Libanais », a déclaré le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati. Il a appelé tous les protagonistes à entamer un dialogue. Le président de la République Michel Sleimane et le leader druze Walid Joumblatt ont aussi insisté sur la nécessité du dialogue pour sortir le pays de la crise.

Le numéro 2 du Hezbollah a dénoncé une tentative de déstabilisation du Liban dont personne ne sortira indemne. Cheikh Naïm Kassem a regretté les discours politiques qui encouragent le terrorisme, en allusion aux prises de position de la coalition antisyrienne du 14-Mars. Selon lui, le seul moyen de sauver le Liban est de former un gouvernement d’union nationale. Les propos de Naïm Kassem interviennent alors que le président Michel Sleimane s’apprête à annoncer la semaine prochaine un cabinet apolitique.

Mais les appels aux dialogues restent des vœux pieux, car le Hezbollah est catégorique : il ne retirera pas ses combattants de Syrie, comme l’exigent ses adversaires.

 

RFI

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