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Nouveaux défilés au Caire contre la répression des manifestations

manifestant police caire egypte

Des centaines de personnes sont de nouveau descendues dans le centre du Caire mercredi soir pour protester contre l’application de la nouvelle loi sur les manifestations. Une loi jugée très restrictive par les défenseurs des droits de l’Homme. La veille, la police avait brutalement dispersé un rassemblement non autorisé et arrêté des dizaines de militants. La justice a également ordonné l’interpellation de deux symboles de la révolte contre Hosni Moubarak, le bloggeur Alaa Abdel Fattah et le leader du mouvement du 6 avril Ahmed Maher. Des évènements qui semblent donner de l’élan à l’opposition non-islamiste.

« Je suis là à cause de la loi sur les manifestations. Le seul droit que l’on a obtenu depuis la révolution, c’est celui de descendre dans la rue ! Je suis là aussi parce que ce sont mes amis qui ont arrêté hier, des militants » clame un manifestant égyptien.

Depuis la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet, de nombreuses manifestations de frères musulmans ont été brutalement réprimées et des milliers de sympathisants islamistes arrêtés. Mais mardi 26 novembre, c’est une manifestation de jeunes militants laïcs qui a été violemment dispersée, et des figures de la révolution de 2011 qui ont été interpellés.

Le dérapage de trop

Alors pour beaucoup, ces évènements pourraient marquer un tournant. C’est ce que pense Hazem, 22 ans, membre des socialistes révolutionnaires : « Je pense vraiment que beaucoup de gens étaient encore confus, qu’ils voulaient encore donner une chance et du temps au pouvoir. Mais ce qui s’est passé hier prouve que le système n’a pas changé. »

Mercredi soir, les forces de l’ordre ont laissé les manifestants marcher dans le centre-ville, même si les protestataires assurent qu’ils n’avaient pas demandé d’autorisation. Ils savent en tout cas que leur combat est loin d’être gagné.

Salma, une étudiante de 20 ans, se dit déterminée : « Nous avons fait tomber Morsi et Moubarak, nous pouvons faire tomber Sissi. J’ai très peur, mes parents ne savent pas que je suis dans la rue. Mais hier j’ai vu la police essayer de nous mettre à terre, et c’est inacceptable. »

 

Source : RFI

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