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«Nous sommes une société civile qui se respecte pour demander la tête du Premier Ministre » a dit le président du CAREMB, Adama Samassékou

Pour la sécurité, la paix, la cohésion sociale et le développement au Mali, les membres de la Coordination des Associations des Ressortissants des cercles de la Région de Mopti  résident à Bamako (CAREMB) ont tenu une conférence de presse ce dimanche 7 avril à la maison de la presse. C’était animé par le Pr Adama Samassékou, président du bureau exécutif de CAREMB en présence de nombreuses hautes personnalités.

D’entrée de jeu, le président du bureau exécutif, Adama Samassékou, dira que notre pays a connu, à partir de 2012, la cirse sécuritaire la plus longue, la plus complexe et la plus grave de son histoire. Touchant d’abord les régions du Septentrion malien, la crise multiforme s’est progressivement déplacé vers les régions dites du centre a-t-il dit.

d’ajouter que l’heure est grave, le gouvernement est fortement interpellé face à cette situation inacceptable et inadmissible.

A ses dires, le gouvernement doit agir ici et maintenant en désarmant toutes les milices, en renforçant l’efficacité des FAMAS. L’heure est gravissime, la maison paternelle brule, l’inacceptable a été commis, notamment à Koulogo, Dioura et Ogassagou. Et c’est justement parce que la maison brule que toutes et filles et fils doivent oublier leurs querelles et se donner la main pour éteindre le feu ravageur et sauver la patrie de l’émiettement et de la division a-t-il déploré.

Pour cela, le CAREMB appelle au patriotisme ces forces vives de la nation, afin que chacun puisse dépasser les rancœurs, les meurtrissures et que dans un sursaut salvateur, nous puisons organiser un vaste front de résistance à toute ethnicisassions et politisation de la situation.

Toutes nos communautés, poursuit-il, se sentent violentées dans leur chair. Chacune aura compris que ce sont aujourd’hui les peuls et les dogons, mais que demain ce pourrait les peuls et les bozos, les bobos et les bambaras et entre autres.

Dans cette partie de notre pays prévaut, en effet, un climat sécuritaire délétère engendré et nourri par le terrorisme. «Nous avons des populations meurtries depuis plusieurs mois et la situation ne fait qu’empirer», a déclaré Adama Samassékou, président du bureau exécutif de la coordination des associations des ressortissants des cercles de la Région de Mopti résidant à Bamako.

Répondant aux questions des journalistes, le président du CAREMB, dira que « nous sommes une société qui se respecte pour demander la démission d’un Premier Ministre » a-t-il laissé entendre.

Gaoussou Kanté

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