La Force Conjointe de Libération du Delta du Niger (JNDLF) menace de s’attaquer à toutes les infrastructures à travers le Nigeria.
Dans son communiqué, la JNFD a cité des cibles telles que la présidence, les ministères, le parlement, le siège de la compagnie pétrolière nationale (NNPC) et la banque centrale à Abuja, la capitale.
Le « conseil révolutionnaire » de ce groupe a également menacé de frapper les sièges des grands groupes pétroliers étrangers et des installations de l’armée.
Ce groupe armé issu de la région du Delta du Niger a promis de faire « souffrir le gouvernement et les compagnies pétrolières, tout comme ils ont fait souffrir les populations du Delta du Niger »
La JNDLF dit notamment posséder des « missiles », affichant son intention de s’en prendre aux soldats chargés de la protection des infrastructures stratégiques de cette région
Ces dernières semaines, un autre groupe, se faisant appeler « les Vengeurs du Delta du Niger (NDA) », a revendiqué plusieurs attaques contre des installations pétrolières.
Le NDA avait appelé samedi les rebelles à unir leurs forces, tout en s’engageant à ne pas mener « d’actions qui mettraient des vies en danger ».
Le groupe a nié toute implication dans l’attaque de la semaine dernière contre un bateau, ayant coûté la vie à quatre soldats et deux employés.
Le NDA, à l’instar de la JNDLF, dit militer pour une meilleure répartition des revenus de l’or noir au Nigéria.
Le président Muhammadu Buhari a ordonné un dispositif de sécurité renforcé dans le Delta, pour tenter de contrer ces attaques.
La production de pétrole du Nigeria est descendue à 1,4 million de barils par jour, bien en-deçà des 2,2 millions prévus au budget 2016.
Source: BBC