Boko Haram a encore fait des victimes ce week-end. Dalori, une localité proche deMaiduguri (le fief de Boko Haram), a été attaquée ce samedi 30 janvier par des combattants issus de la secte islamiste. Au moins 50 personnes ont péri et plusieurs autres ont été grièvement blessées, nous rapporte Jeune Afrique.
Boko Haram, un os dans la gorge des autorités.
Boko Haram n’a véritablement plus de limites dans sa propension meurtrière. C’est la localité de Dalori (Nord-Est du Nigeria) qui a payé un lourd tribut à cette énième attaque du groupe terroriste qui a eu lieu le 30 janvier dernier. Selon les explications de Malam Masa Dalori, un chef local, les assaillants ont pris d’assaut la ville et évoque le carnage qui s’en est suivi : « Beaucoup de personnes se sont réfugiées dans la brousse, moi inclus. Quand nous sommes revenus le matin suivant, le village entier avait été rasé. Au moins 50 personnes ont été tuées et il y a beaucoup de blessés. »
Ces propos ont été confirmés par Mustapha Anka, le porte-parole de l’armée nigériane : «Ils sont arrivés dans le village dans deux voitures et des motos, ont ouvert le feu et brûlé des maisons. Il y a eu des morts et quelques blessés ». Malgré ce tohu-bohu, trois femmeskamikazes qui tentaient de se mêler aux villageois ont été « interceptées puis ont explosé ».
Boko Haram est devenu une équation difficile à résoudre pour les autorités des Etats concernés. Malgré la mise en place de la Force Multinationale Mixte (FMM) par les pays du bassin du lac Tchad (Cameroun, Tchad, Niger et Nigeria) ainsi que le Bénin, la menace plane toujours et les attaques continuent de pleuvoir.
Source: AFrique sur 7