« Les syndicats de l’éducation afin de permettre aux directeurs de s’organiser et de mieux se préparer pour les actions futures demandent aux collègues de rendre les notes et les propositions qu’ils ont à leur disposition. Cela, en vue de se donner le temps d’organiser les assemblées générales dans les meilleures conditions et en donner une suite à la demande de la conciliation, les syndicats de l’éducation décident d’un allègement des mesures édictées dans la lettre circulaire n°019.
Ainsi, les mesures sont suspendues jusqu’à la tenue des assemblées générales », peut-on lire dans le communiqué de la Synergie.
Par contre note le communiqué : « Par ailleurs, la non évaluation qui constitue l’une de ces mesures reste en vigueur ».
Il faut souligner que le bureau de la Coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) dans un communiqué, rendu public le jeudi 11 novembre dernier, a fait savoir de toutes ses préoccupations quant à la gestion de cette crise.
« Le bureau de coordination prend acte des discussions en cours entre les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 et le département en charge de l’éducation. Nous nourrissons l’espoir que ces discussions seront fructueuses pour l’ensemble des parties prenantes. Nous rassurons nos camarades que leur revendication est déjà en cours de traitement et qu’ils seront mis dans leur droit ».
Ainsi l’association estudiantine avait haussé le ton, et invité les syndicats au respect des droits des apprenants. « Par ailleurs, nous tirons la sonnette d’alarme auprès des autorités compétentes pour que nos camarades soient mis dans leur droit. Nous tenons à rappeler qu’aucune disposition n’octroie le droit aux enseignants de bloquer les notes des élèves. Action qui compromet considérablement l’engagement pour une école apaisée et performante prise par tous les partenaires de l’éducation. Nous invitons nos camarades à rester sur le qui-vive car un appel à mobilisation peut être lancé à tout moment », révèle le communiqué du bureau de coordination
Pour rappel, la dernière mesure celle relative à « la non prise des classes à effectif dépassant 50 élèves » (effectif pléthorique) avait paralysé plusieurs établissements publics depuis la rentrée.
Source: L’ Indicateur du Renouveau