Comme le berger à la bergère, le MPR n’entend pas se laisse compter. A la sortie incendiaire des Abeilles, les Tigres répondre par un communiqué au vitriol. Dénonçant un complot des apparatchiks du partage de gâteau, le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) habitué à l’hostilité et à la contradiction politique prévient ses adversaires qu’il ne faiblira pas et qu’il sera tout aise dans ce challenge. Il promet très prochainement un déballage sur les bilans catastrophiques de l’Adéma en matière scolaire et de défense. En attendant sur la sortie de l’Adéma, les tigres mettent les pendules à l’heure, pardon le point sur les i :
COMMUNIQUE DE PRESSE DU MPR SUR LES ATTAQUES COORDONNEES CONTRE LE PRÉSIDENT DU PARTI
Le Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR) a constaté avec surprise le déclenchement d’une campagne tendant à décrédibiliser son Président, Choguel Kokalla Maiga, Premier ministre, Chef du Gouvernement.
Cette campagne, comme il est désormais connu de tous, est la première étape de la mise en œuvre d’une Feuille de route médiatique contre le Premier Ministre, issue des conclusions d’une réunion secrète tenue entres certains partis politiques et associations, figurant, pour les uns, parmi les organisateurs du fiasco appelé Meeting tenu 09 juin au Stade du 26 mars pour soit-disant le OUI MASSIF au Référendum Constitutionnel du 18 juin 2023 et, pour d’autres, se disant opposés au Référendum. Tenue le mardi 05 juillet 2023 chez un cacique d’un petit Parti politique parasite de l’ADEMA-PASJ, déçu par la reconduction de notre Président comme Premier Ministre, ladite réunion tire son fondement, disons son ordre du jour ou son prétexte, d’un passage de l’allocution prononcée par notre Président lors de la présentation des vœux des militants du Comité stratégique du M5
RFP à leur Chef.
Lors de cette allocution, le Président du MPR et Président du Comité Stratégique du M5-RFP, citant les réalisations effectuées par les différents Présidents de la République du Mali, a sciemment omis de citer Alpha Oumar Konaré et a donné la raison de l’omission : il se garde de citer celui qui, à la tête de l’Etat a détruit l’Ecole et l’Armée.
Le MPR tient à préciser ce qui suit : 1. nul n’est obligé de citer un Président lors d’une allocution de présentation de vœux, 2. la déclaration a été faite, non en public, mais en privé ; non dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, mais lors d’une rencontre avec des militants de son Mouvement, le M5-RFP.
Le MPR rappelle qu’en cas d’omission de citer un Président, Alpha Oumar Konaré est passé maître dans l’art. En effet, du 08 juin 1992 au 08 juin 2002, toute référence au Président Moussa Traoré a fait l’objet d’une interdiction manifeste. Même les chansons des artistes, dans lesquelles figurait le nom de l’ancien Président Moussa Traoré avec d’autres Chefs d’Etat, étaient proscrites au Mali dans les médias d’Etat.
Alpha, l’ADEMA-PASJ et certains soit-disant « Acteurs du Mouvement Démocratique «, ont réalisé avec acharnement une coalition impie contre nous, et ont même interdit l’appellation et le sigle UDPM ; ce qui a fait prendre au Parti le nom MPR. Ils l’ont fait, alors même que le multipartisme était déclaré INTÉGRAL, de manière hypocrite. Ils l’ont fait, en sachant bien que dans la Constitution de la 2ème République, qui avait été dissoute par le CTSP, il n’était nullement citer le nom (ou sigle) UDPM, mais que le « Parti est UNIQUE » donc c’est le «Parti UNIQUE» qui a été dissout par le CTSP. Alors, juridiquement, on ne peut interdire, dans un système de multipartisme intégral, l’utilisation des lettres de l’alphabet français U, D, P, M. Dans l’Arrêt d’interdiction, on peut lire
notamment : «votre Parti ne peut être autorisé car son nom ressemble à celui d’un Parti dissout…»
Quel mensonge ? Relisez chers responsables ADEMA-PASJ, la Constitution de la 2ème République; nulle part vous n’y verrez le mot UDPM. Mais tous les Maliens, sauf «les Démocrates et Patriotes sincères convaincus», ont compris la cause de cet acharnement. Et cela continue, aujourd’hui encore. Sinon pourquoi les dirigeants actuels de l’ADEMA-PASJ qui n’ont pas le courage d’affronter ouvertement le Président du MPR, qu’ils connaissent très bien, écrivent un si long texte, et le font signer par Assarid Ag Inbarkawène, un ancien haut
responsable et cadre de l’UDPM qui est aujourd’hui ADEMA-PASJ et Premier Vice-président du CNT. C’est pour entre autres se cacher derrière Assarid, et le jeter en pâture au MPR qui le connaît bien.
Nous ne sommes pas dupes, nous comprenons parfaitement le subtile jeu politique qui se cache derrière cette déclaration et celles de tous les autres Partis et Associations, adversaires cachés, proclamés ou non de la Transition. Attention, les Maliens ne sont plus dupes comme en 1991 ! On ne les manipulera plus ! Choguel a ouvert les yeux à tous !
Le MPR rappelle que durant la période indiquée, le Mali a célébré les vingt
(20) ans de la CEDEAO, les soixante (60) ans de la Coopération sino- malienne. En aucun moment durant les festivités, que cela soit à la radio, à la télévision ou à travers les expositions, aucune allusion n’a été faite au rôle joué par le Président Moussa Traoré.
Pourtant, et le MPR le rappelle : la CEDEAO est née d’une initiative des Présidents Président Moussa Traoré et de ses homologues togolais Gnassingbé Eyadéma et nigérian, Yacoubou Gowon.
Pourtant, et le MPR le rappelle, la coopération sino-malienne a apporté des grands sinon ses meilleurs fruits durant les vingt-trois (23) ans que le Président Moussa Traoré a passé à la tête de l’Etat malien.
Le MPR le rappelle de nouveau : d’ordinaire, tout homme d’Etat responsable se garde de critiquer son pays hors du territoire national. Mais, du haut de la tribune des Nations- Unies, en 1991, un Ministre des Affaires Étrangères du Mali et, en 1999, un Premier Ministre d’Alpha Oumar Konaré n’ont pas hésité à comparer le Mali sous Moussa Traoré à un pays de grande corruption inégalée, et à un camp de concentration nazi sous Hitler.
En 1990, après la sortie de Nelson Mandela de 27 ans de détention par le régime de l’apartheid, il voulait effectuer l’un de ses tous premiers voyages de remerciement en Afrique de l’Ouest au Mali, précisément à cause du rôle joué par notre pays dans la lutte de l’ANC. Les deux États ont voulu tenir la visite en févier 1991 ; mais sur demande expresse du Président Moussa Traoré, la visite a été reportée à avril 1991, pour qu’après la proclamation du Multipartisme au Congrès de l’UDPM de mars 1991, toutes les sensibilités politiques et sociales puissent accueillir Madiba dans la communion. Mais le mentor, manipulateur en chef et principal chef d’orchestre de l’insurrection de mars 1991, a tout fait auprès de ses obligés et serviteurs pour accélérer le soulèvement et la chute du régime avant avril 1991. La suite est connue ! Au procès dit Crimes de Sang certains ont dit et répété : «Moussa Traoré voulait nous offrir le multipartisme sur un plateau d’argent, nous avons refusé» ( dixit ! ).
Dans les années quatre-vingt-dix (90), au regard du rôle joué par le Mali dans la lutte contre l’apartheid, l’ANC voulait réaliser un Grand film, pour l’Histoire, une sorte de Grande épopée sur la place du Mali dans sa lutte pour l’émancipation des Noirs Afrique du Sud. Et pourtant, cette belle initiative a été sabotée pour être refusée, pour uniquement ne pas voir dans les images, Moussa Traoré à la tête du Mali. Nous donnerons plus de détails sur la question dans une prochaine tribune, Incha’Allah.
Les politiciens auteurs de la campagne de dénigrement contre le Président du MPR se sont lancés dans de laborieux exercices allant jusqu’à la composition de ce qui semble être un poème, pour présenter le bilan d’Alpha Oumar Konaré sous des aspects les plus élogieux. Dans le même temps, ils se sont livrés à des attaques en règle contre le Président Moussa Traoré.
Le MPR porte à la connaissance de l’opinion qu’il ne restera pas sans réagir contre les propos malveillants et souvent contraires à la vérité émis ici et là.
Le MPR apportera, très prochainement, les preuves irréfutables de :
-la destruction de l’Ecole par Alpha Oumar Konaré. D’ailleurs, il dira lui-même dans les médias à la fin de son double mandat que son échec c’est l’Ecole (sic ! )
-l’émasculation de l’Armée malienne par Alpha Oumar Konaré, pour le compte de qui on sait -la déliquescence politique de l’ADEMA-PASJ à la suite du coup de poignard que lui a planté en plein cœur par Alpha Oumar Konaré, avant
2002, courant 2002 et après 2002 -la trahison du peuple malien par ceux qui se disent du «Mouvement Démocratique» inspirés par Alpha Oumar Konaré, pour le compte de qui on sait à présent.
Comme il l’a toujours fait, le MPR se défendra arguments à l’appui, sans injures ni grossièretés.
Alpha Oumar Konaré se tait depuis le début de crise multidimensionnelle de 2012, Messieurs de l’ADEMA-PASJ, laissez-le dans son silence calculé !
A bon entendeur salut !
Bamako, le 08 juillet 2023
Idrissa Maïga
Chargé de Communication du Bureau Exécutif Central du MPR.
Source : Info Matin