Le meeting du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie de ce dimanche, 28 Octobre au palais de la culture Amadou Hamapaté Bah, a vu la présence du président de la plateforme pour le changement, M. Sinko Coulibaly. Membre d’une autre coalition anti régime dénommée, CO.FO.P, l’ancien général, à la fin du meeting, s’est exprimé à notre micro, sur sa présence sur les deux fronts (FSD et CO.FO.P). Suivez l’entretien.
Figaro : votre présence a ce meeting du front pour la sauvegarde de la démocratie a surpris plus d’un. Etant membre d’une autre coalition dénommée CO.FO.P avec d’autres partis politiques, quelle explication avez-vous à donner ?
Moussa Sinko Coulibaly : Nous étions là pour donner des explications aux maliens, continuer la même mobilisation et la sensibilisation que nous avons connu pendant la présidentielle sur la situation du pays. Il s’agissait de partager le constat, avec le peuple, que les maliens sont plus divisés que jamais, que le pays va a la dérive, l’école ne marche plus et qu’il y a de plus en plus d’insécurité. Donc la création de plusieurs fronts, au-delà des partis politiques, portent une valeur ajoutée et un souffle nouveau au combat que nous menons. Ce combat est pour tous les maliens, car au regard des différentes grèves (magistrats, enseignants, médecins, transporteur), prouve qu’il y a une malaise généralisée due à une mauvaise gouvernance d’un régime qui a déjà montré ses limites d’où l’urgence de passer à une nouvelle phase qui va apporter une meilleure gouvernance a notre pays.
Boubacar Kanouté
Figaro : Il y avait eu un autre front pendant la présidentielle qui n’a pas connu de lendemain. Quel avenir pour ces nouveaux fronts ?
Moussa Sinko Coulibaly : ce n’est pas parce qu’on a essayé une fois qui n’a pas marché et qu’il ne fallait plus ressayer. Nous sommes dans une dynamique de reconstruction, nous apprenons de nos erreurs .A chaque fois qu’on progresse dans la lutte, il va falloir trouver des résultats probants au profit des maliens. Il y a eu des tentatives qui n’ont pas marché et nous allons corriger nos erreurs passées pour aller plus loin.
Figaro mali