En considération des premières tendances qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux, l’espoir est permis de compter parmi les députés qui vont mener les débats à l’Assemblée nationale des personnalités engagées et bien structurées en termes de changement. Parmi ceux-ci, l’on peut citer deux candidats heureux du parti Yelema (son président exécutif et le président de sa jeunesse) Moussa Mara et Diakaridia Diakité. Mais aussi d’autres jeunes bien lotis, tels Ibrahim Kébé (Horonya Ton de Kati) et Abdoulaye Konaté ‘’Broulaye’’ (de la liste RPM de Kita).
Tous les projecteurs sont désormais braqués sur les 9 sages de la Cour Constitutionnelle. Cette fois-ci, le peuple malien dans sa majorité veille comme sur les prunelles de ses yeux la suite à réserver aux résultats provisoires du second tour des législatives du dimanche 19 avril. La raison est toute simple. Plutôt, la raison se fonde sur des susceptibilités afin que les vérités des urnes ne soient pas autres lors de la proclamation officielle des résultats. C’est ce qui explique d’ailleurs le fait que le nom de la présidente de la Cour Constitutionnelle, Manassa Daniogo est sur toutes les lèvres, pour ne pas dire sur les différentes publications des plateformes d’information des réseaux sociaux.
Loin de nous, toute suspicion à fonder contre la crédibilité de la plus haute juridiction, mais ce qui reste évident relève du fait qu’à la lecture des procès-verbaux des différentes circonscriptions électorales l’on ne dénote aucun fait majeur pouvant entacher les résultats.
De ce fait, si les choses restent comme telles, il est plausible de voir sur les bancs de la prochaine législature de nouvelles têtes, des valeurs sûres pour le rehaussement des débats au niveau de l’Assemblée nationale.
Au nombre de ces nouveaux députés de cran, proclamés vainqueurs, suite aux résultats provisoires, on peut citer entre autres : Moussa Mara (président du parti Yelema), Ibrahim Kébé (activiste et ancien commissaire de la Jeunesse du parti SADI), Diakaridia Diakité (président de la Jeunesse du parti Yelema) et Abdoulaye Konaté (dirigeant sportif, président de l’US Kita).
Chacun de ces nouveaux élus pourra inculquer un sang nouveau au travail parlementaire et impulser une nouvelle dynamique à la tenue des débats au sein de l’hémicycle. Espérons que les résultats des urnes, soient ceux des sages de la Cour Constitutionnelle.
Moïse Kéita
Source: Le Sursaut