Le 1er congrès ordinaire des jeunes du parti Yéléma (Changement) a eu lieu le samedi 3 mars 2018 au Pavillon des sports du stade Omnisports Modibo Kéita. Les alliés de Moussa Mara sont repartis confiants qu’ils sont les vrais acteurs du changement attendu par tout le peuple malien.
Avec pour thème « Stratégie de mobilisation et de communication pour les élections présidentielle et législatives », le 1er congrès des jeunes du parti Yéléma a reçu le soutien du RPM, de l’URD, de l’Asma, des Fare, du PSP. Les jeunes ont remercié le président du parti, Moussa Mara, pour son sens élevé de la collaboration et lui ont réitéré leur soutien.
« M. le président, si tous ces jeunes ont confiance en votre personne et au parti Yéléma c’est grâce à votre vision et ambition pour le Mali. Nous sommes plus que jamais engagés avec vous pour le changement et vous avez tout notre confiance », a souligné le président du comité d’organisation.
Moussa Mara a demandé aux jeunes d’accepter le changement quel qu’en soit le prix : « Nous voulons qu’au sein du parti vous soyez des jeunes qui savent prendre leur responsabilité pour défendre vos droits. Le Mali a besoin du changement et ça au niveau de la base notamment chez les jeunes. Triez nos leaders, acceptez et encouragez la décentralisation gage de développement de notre pays, car Bamako seul ne peut-être le Mali », leur a-t-il instruit.
Railleries ?
« Qui parle de changement, parle aussi de vote. Alors je demande à tous ces jeunes qui n’ont pas encore été enregistrés d’aller le faire pour que le jour du vote vous puissiez aller aux votes », a-t-il poursuivi.
Le président du parti Yéléma a aussi insisté sur le rajeunissement de la classe politique malienne : « Faites le constat avec moi. Vous trouverez que 80 % des leaders politiques ont dépassé les 70 ans. Alors un pays qui a la tête plus grande que le pied ne peut tenir debout », dixit Mara.
Parlant de la crise actuelle qui secoue notre pays, Moussa Mara a néanmoins assuré qu’IBK n’est pas le seul coupable : « On ne peut pas accuser le président IBK d’être coupable de cette situation du Mali, on peut plutôt l’accuser de ne pas avoir trouvé la solution. Pour moi, nous sommes tous responsables de là où se trouve notre aujourd’hui ». Propos plein de bon sens d’un de néo-opposant.
Amadou Kodio
LA LETTRE DU MALI