Myeshia Johnson affirme que Donald Trump, le président américain, a eu du mal à se souvenir du nom de son mari, un soldat tué au Niger début octobre. Selon Washington, 800 hommes sont déployés dans le pays.
Que s’est-il passé ?
Le 4 octobre dernier, près de Tongo Tongo, dans le Sud-Ouest du Niger, une patrouille conjointe américano-nigérienne est la cible de tirs de mitrailleuse et de roquettes.
Selon le président des chefs d’état-major interarmées, le général Joseph Dunford, les forces spéciales n’appellent des renforts qu’après une heure de combat.
Quelques minutes plus tard, un drone arrive, suivi d’avions français et d’hélicoptères d’attaque.
Après l’attaque, la mort de cinq soldats nigériens est annoncée ainsi que celle de trois membres des forces spéciales de l’armée.
Les troupes françaises transportent deux soldats américains blessés à Niamey, la capitale. Ils seront ensuite envoyés en Allemagne pour y être soignés et, plus tard, aux États-Unis.
Pourquoi les soldats américains n’ont-ils pu repousser leurs assaillants ?
C’est la première fois que des soldats américains sont tués au combat au Niger.
Lorsqu’ils sont sur le terrain pour de telles missions, les militaires américains sont généralement équipés pour riposter en cas d’attaque mais ils ne sont pas principalement déployés au Niger dans le cadre de missions offensives.
Selon le général Dunford, les victimes ne s’attendaient pas à être la cible d’une quelconque attaque. Elles n’étaient équipées que de fusils ainsi que d’autres armes légères.
BBC