Le parti “UNION” AN KA BOLO DI GNOGON MA est né le 29 Aout 2016. Il a été fondé par des jeunes et pour des jeunes. Il a un logo significatif: cinq silhouettes sur un tapis vert devant le soleil levant, chacun de ces symboles a ses propres significations; le soleil est l’espoir, la verdure est le bonheur, la femme elle est le pilier de la famille, le jeune est l’énergie, la vivacité et le travail; les enfants sont l’avenir. Son président Mohamed Y Traoré nous a accordé une interview. Selon lui, les Maliens doivent se battre pour le Mali en essayant l’alternative et une autre forme de la politique avec beaucoup de sérénité.
Le Démocrate- Mali : Pouvez-vous nous détailler votre parcours politique ?
Mohamed Y Traoré : Je suis un entrepreneur et homme politique, Président de” l’UNION” AN KAN BOLO DI GNONGO MA crée en 2016. La politique est une passion dès le bas âge. J’ai été le président de la jeunesse de Kalaban Koro, vice-président du conseil du cercle de Kati, j’ai été aussi un membre du conseil régional de Koulikoro.
Le parti UNION est mon tout premier parti mais je suis passé par plusieurs associations dans le but de venir en aide à notre population. Ensemble avec l’union de ces associations, on a compris que la politique c’est la gestion de la cité raison pour laquelle aujourd’hui on est dans la politique avec un idéal.
“UNION” AN KA BOLO DI GNOGON MA était indépendant pour la conquête. Le projet premier du parti était de gagner la mairie ensuite étaler les ambitions parmi lesquels la conquête pour les élections présidentielles et législatives futures si possible avoir même la majorité dans l’assemblée nationale et puis dans les communes. Le parti est créé pour la quête du pouvoir donc nous allons concourir à toutes les élections, on s’est donné le temps de bien travailler sur le terrain afin de sortir bien organisé.
Quel est donc cet idéal?
L’idéal c’est de bien faire la politique pour sortir le pays de la crise, un idéal autour duquel le Mali est essentiel qu’il soit la priorité de tous.
Parlez-nous de vos différentes associations ?
J’ai été le président de l’association Siguida Tagnè. En 2001, je travaillais dans le bénévolat dans les quartiers de la commune de kalaban coro dans le domaine de l’assainissement et de la sécurité sous forme de groupe de patrouille de vigilance. En 2001, 2002, 2003 et 2004, je travaillais dans l’association AJDK.
Nous nous sommes érigés en association qui se dénommait Association des Jeunes pour le Développement de Kalaban Koro. On a également crée un GIE pour le ramassage des ordures, et je conduisais moi-même un de ces camions.
Nous avons été les premiers à faire des curages des caniveaux en 2012 et dans le bénévolat toujours, on a organisé des moments de dessablement des abords des goudrons pour le bien être de notre commune.
UNION est un parti crée il y a de cela 2 ans, est ce que vous avez des clubs dans le pays?
Nous avons pratiquement des clubs sur les 75% du guettai sur l’étendu du territoire, on a également des comités et des coordinations. Pour nous la politique ce n’est pas de s’exposer au grand jour mais de travailler à fond, nous avons un système de porte à porte pour la mise en place des structures. Au moment même où l’on parle il ya un comité qui est en train de se valider quelque part. Le parti est non seulement à l’échelle nationale mais internationale, on a des clubs en Chine, Japon, Dubaï, News York…
Les élections s’approchent peut-on connaitre votre position? Etes-vous du côté de l’opposition, majorité ou du centre?
Pour connaitre sa position, il faut concourir aux élections d’abord. Aujourd’hui nous sommes pour le bien être de la population, tous ceux qui sont pour le peuple nous sommes avec eux et ceux qui sont contre l’intérêt du peuple, le parti se positionne durement contre eux.
Nous sommes dans une crise depuis 2012, que pensez-vous en tant que jeune parti de cette crise? Quelle solution proposez-vous?
Le Mali a déjà des valeurs qui peuvent faire en sorte que nous puissions sortir de cette crise qui ne finisse de se répéter et qui passe par la sérénité. On doit être pionnier par le respect de soi, se baser sur nos valeurs coutumières et culturelles comme nos cousinages par plaisanterie. L’exploitation de ces liens peut nous sortir de cette crise.
Quelles sont vos ambitions ou projets dans la vie politique?
Nous ne venons pas dans la politique pour se nourrir de la politique mais plutôt pour nourrir cette politique. Nous avons des projets qui peuvent aider les maliens à commencer à faire des pas pour le changement. Pourquoi ne pas s’intéresser du domaine de la santé, la sécurité, l’éducation, l’alimentions pour donner d’exemple en tant que pionniers. Nous allons faire de la politique pour préparer les futures générations, faire en sorte de cultiver la citoyenneté.
Que pensez-vous de la situation actuelle des jeunes dans le pays?
Aujourd’hui nous voulons que la relève soit assuré au Mali, nous sommes d’une génération traité de tous les mots pourtant il ya parmi nous des jeunes de valeurs qui peuvent réfléchir et trouver des solutions pour le pays, qu’on leur donne leur chance.
Alors quel appel lancez-vous à la jeunesse malienne?
J’invite toute la jeunesse malienne à s’intéresser à la politique car c’est la politique qui gère la cité. Venez que nous puissions bien faire cette politique mais venez avec peu d’ambitions financières, venez avec un idéal autour duquel le Mali est essentiel.
Je demande à la jeunesse de conscientiser et sensibiliser afin que le Mali soit la priorité de tous.
Interview réalisée par Aïssata BA