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Modibo Sidibé des ‘’FARE’’ face à la presse, invite le gouvernement à l’organisation d’une grande concertation sur les grands maux : Parlera- t – il un jour de l’Affaire de Faléa aux Maliens ?

modibo sidibe ancien premier ministre malien politiciens fareSelon Modibo Sidibé, Jamais l’obligation de militer au sein du parti  présidentiel (RPM), n’a été autant exigée des fonctionnaires. Cette démarche est accompagnée d’un véritable « terrorisme politique » et il urge d’y mettre fin ici et maintenant.  L’homme de tous les régimes de 92 à 2011, a tout dit sur le régime IBK, sauf ce que pourquoi, ATT s’est détaché de lui ; le scandale de Faléa, et la colère d’Eva Joly.

En le disant,  nombreux sont les maliens qui se sont interrogés à l’idée, où est- ce que lui, Modibo Sidibé se trouvait au plus fort du Mouvement Citoyen et du PDES, ici au Mali. Qui pouvait être ou dire, ici au Mali, s’il n’était revêtu  de la toge impériale du MC, dans la foulée du PEDS ? Est – il encore possible de faire la différence entre le sigle du FARE et celui de la Fondation pour l’Enfance. Du bleu, rien que du bleu, du bleu azur.  Comme mu par un effet d’entrainement, le chef auto- proclamé, pardon le ‘’président’’  des FARE, Modibo Sidibé, a lui aussi convié la presse à une conférence de presse.
C’était au siège de son  parti.  Plus que des vœux à la presse, Modibo Sidibé, puisqu’il s’agit de lui, a profité de l’avènement du Nouvel AN pour fustiger à mots couverts la gouvernance actuelle. Modibo Sidibé, ce grand commis qui ne se voyait jamais dans une arène politique avant que le bienfait de la communication ne le propulse aussi loin, se souvient lui aussi, que le Mali notre pays va mal et mal à tous les niveaux, Mon Dieu, bon Dieu, c’est cela aussi la vie non ? Officier de Police et impliqué dans la gestion des affaires de l’Etat depuis le coup  d’état du 26 mars 91, et régulièrement invité à la table du Conseil des ministres en qualité de ministre, et de Premier ministre, l’homme qui avait longtemps été perçu comme le meilleur ‘’berger allemand’’ des présidents Konaré et Touré, suggère la nécessité de l’organisation de larges débats autour, selon lui , des maux du pays.
Au passage, notre nouvel homme politique, malheureusement pour le Mali et les maliens, a oublié que l’insécurité avait achevé de faire son lit au plus fort de sa gouvernance à lui en qualité de Premier ministre, Chef du Gouvernement, du président ATT, de 2009 à 2011, année à laquelle, il a cédé  le fauteuil à Cissé Mariam Khaïdama Sidibé.

Homme de confiance et cadre adulé des deux régimes qui se sont succédés de 92 à 2011, sans interruption, Modibo Sidibé, en officier d’honneur de la Police malienne, ne savait-il pas que le Mali, déjà en difficulté sur tous les plans, y compris sur le plan sécuritaire, avait besoin d’une large concertation allant dans le sens de la résolution des maux, lesquels ont conduit à la révolte des sans grades et toute l’humiliation qui  s’en est suivie pour notre pays ? En remettant les clés de la Primature à Mme Cissé, le parton des FARE, ne savait – il pas qu’au nord les dunes de sable bruissaient des bottes des narcotrafiquants et terroristes de tout acabit ? Les maliens auraient souhaité savoir qu’il rendait le tablier pour tous les maux qui minaient le pays, s’amplifiant au point que son parton qui l’avait demandé de rendre le tablier, pour la première fois de l’histoire du Mali, ne se fasse copieusement rabrouer par des femmes qui avait marché sur le palais, avant que leurs enfants ne viennent l’en déloger. Mais, c’est le profil bas, qu’il a quitté le fauteuil, sans avoir résolu le moindre problème sécuritaire du Mali, lui, le premier cadre en uniforme nommé PM et Chef du gouvernement. Mais comme aimait à le dire ce grand homme d’Etat ivoirien qu’était FHB, il est très facile de critiquer même dans la mosquée ou l’église, lorsqu’on ne dirige pas soi- même la prière. Si Modibo Sidibé que la presse a eu le privilège d’écouter s’égosiller, était ce visionnaire, le parti que d’autres ont façonné de leurs propres mains, ne serait-ce ce qu’il est aujourd’hui, par sa trop grande intelligence. Les faits sont pourtant têtus et nous ne  reviendrons pas dessus, par pour l’instant en tout cas. Le président IBK a hérité  d’un pays exsangue et le mot est très faible pour qualifier l’état d’avancement de la putréfaction  du pays, au moment où, les maliens faisaient appel à sa candidature. En super-flic transformé en politique, il sait au fond de lui, que tout ce qu’il a dit ce jour de conférence, était du domaine du connu, car le président du Mali, fera absolument tout ce qui, est humainement possible pour que le pays s’en sorte. En vérité tout ce que le président des FARE a dit ce jour-là, lui revenait ou  revenait à son ex. Et  pour ne l’avoir pas fait, ce qui devrait arriver, arriva.
Maintenant, homme politique et président de son FARE ANKA WULI, les maliens voudraient vraiment comprendre, cette affaire de Faléa, ce scandale géologique qui soulevé l’ire de  la députée européenne, Eva Joly. Les maliens veulent tout savoir sur cette affaire.

A suivre

Sory de Motti

source :La Nouvelle Patrie

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