Le Sénégal est menacé par les inondations dues au changement climatique, qui se traduisent déjà dans certaines localités par des débordements une grande partie de l’année, a prévenu mardi à Dakar la responsable de l’ONU pour la réduction des risques de catastrophes.
“Il y a une pression énorme pour agir”, a déclaré Mme Margareta Wahlström, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes, en visite au Sénégal du 25 au 29 janvier.
Elle a indiqué avoir eu des entretiens sur la question avec différents interlocuteurs, notamment mardi avec des maires de localités situées sur la côte ou qui sont traversées par des cours d’eau. “Certains d’entre eux ont dit: ‘Nous sommes sous les eaux dix mois sur douze’. Je pense que cela dit tout”, a affirmé Wahlström.
La responsable de l’ONU a estimé que les autorités sénégalaises avaient conscience de l’urgence et étaient en train d’accorder “la priorité absolue aux inondations”.
Elle avait auparavant animé un point de presse avec le ministre sénégalais de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, selon lequel “une des principales faiblesses” du Sénégal en matière de gestion des catastrophes était un manque “de grande coordination”.