Le samedi 27 juillet dernier, vers 8H45mn, l’attention des enfants qui se baignaient dans le canal de Missabougou en commune I du district de Bamako est attirée par un sac flottant au gré du courant d’eau.
Ayant pris le temps de bien l’observer, ils constatent que c’est un corps humain parce que les deux pieds étaient bien visibles. Ils ont aussitôt informé le poste de police du commissariat du XIIIè arrondissement qui y fait face. Après avoir informé ses chefs, le chef de poste a repêché le sac flottant et a fait appel aux agents de la Protection civile, à un médecin légiste, à l’Inspecteur de police de permanence au commissariat du 13e Arrondissement, à un conseiller municipal de Yirimadio et à un technicien d’identification criminelle de la Direction de l’identité judiciaire.
Au fond du sac qui était retenu par les vannes qui régulent l’eau du canal, a été découvert un corps plié en deux par les fesses laissant apparaitre la tête et les jambes. C’est un homme âgé entre 20 à 30 ans. Il portait un tee-shirt blanc avec une étiquette au niveau de la poitrine.
Selon l’expertise du médecin légiste, la mort remonterait à plusieurs jours avant la découverte. Le corps reste non identifié faute de pièces. De toute évidence, le crime a été commis en aval de Missabougou, du côté des quartiers de Magnambougou ou de Badalabougou. Il est alors demandé à la population de Bamako et environs, de prendre attache avec le commissariat compétent ou tout autre commissariat ou Brigade de gendarmerie pour toutes fins utiles.
Denis Théra