Nous avions, il y a quelques jours, rapporté des informations liées à l’ambiance peu sincère qui prévalait au camp de la gendarmerie de Faladié. Il s’agissait du refus de certains éléments des FAMa de vouer respect à des officiers, bourreaux de la République depuis 2012 et que le processus de paix a remis en selle. Mieux, ils auraient été réintégrés, avec pour leurs comptes, des rappels de salaires, synonymes de primes à la tuerie.
Avec nos sources, toujours bien introduites, les 18 officiers ne trouvent pas une vraie aisance auprès de leurs désormais frères d’armes. Ils auraient clairement montré, par des caprices, leur dégout aux plats qui sont servis à tout le regroupement du camp.
Selon nos sources sécuritaires, à plusieurs niveaux, les 18 officiers déserteurs, actuellement présents dans le camp Balla Koné de la gendarmerie, auraient refusé de se nourrir le 26 Février dernier. La popote régulière, cuisinée par l’école de la gendarmerie nationale, ne présenterait aucune saveur, se seraient insurgés ces ex-déserteurs.
Selon notre source, ces officiers estimeraient que la nourriture ne conviendrait pas à la culture culinaire de l’Azawad. Il s’agit de la sauce arachide, de l’igname et du spaghetti. Ce vendredi 01 mars 2019, sur implication du ministre du ministre de la défense, l’alimentation desdits officiers, aurait été confiée à la femme d’un membre de la CMA résidant à Bamako. A partir de ce 04 mars 2019, leurs caprices seraient satisfaits après les instructions données par le ministre de tutelle.
Après plusieurs criminels nourris, logés et sécurisés au frais du contribuable malien, les enfants chouchoutés, ceux qui devraient être pendus dans un État sérieux, continuent de tordre la main à nos autorités qui penseraient pour faire la paix de cette façon.
ABC
Source: Figaro du Mali