Mario Balotelli avait pourtant juré de quitter la pelouse si cela se reproduisait. En mai dernier, après avoir été victime de chants racistes par les supporters de l’AS Rome lors d’un déplacement dans la capitale italienne, Mario Balotelli s’était offusqué de la recrudescence des actes de ce type en Italie. « Je me suis toujours dit que si ça arrivait au stade, je ferai comme si « personne n’avait rien dit et que je m’en foutais », avait déclaré l’attaquant du Milan AC.
Mais cette fois-ci, j’ai un peu changé d’avis. Si ça arrive encore une fois, alors je quitterai le terrain parce que c’est stupide. » A priori, dimanche, c’est la stupidité d’un adversaire, et pas des spectateurs adverses, qui a exaspéré « Super Mario ». Mais pas au point de le voir quitter le terrain.
A un quart d’heure de la fin de la rencontre entre le Milan AC et Catane, l’attaquant rossonero s’est brusquement énervé après avoir été accroché par le défenseur argentin, Nicolas Spolli. Ce dernier lui a visiblement glissé un mot. Un échange au cours duquel Mario Balotelli aurait été traité de « noir de merde ». Si, sur les images, on ne peut rien lire de précis, la nervosité affichée par l’attaquant italien laisse penser à des mots assez durs. « Il y avait un peu de nervosité sur le terrain et j’ai préféré le changer, a expliqué Massimiliano Allegri à l’issue du match. Mais il ne s’est absolument rien passé, c’était une partie correcte. » « Je n’ai pas entendu ce qu’a dit Spolli à Mario, je suis arrivé juste après », a de son côté confirmé Kaka, pas très loin de l’action au moment des faits. La suite est dans les mains de la Fédération italienne.