Le Conseil national des prix a tenu le 2 avril 2020, sa première session ordinaire de l’année 2020. Face à la propagation de la maladie à Coronavirus, les administrateurs recommandent au gouvernement la fixation des heures d’ouverture et de fermeture des centres et autres surfaces commerciales pendant toute la période de la lutte contre cette pandémie.
L’ordre du jour de cette session portait sur l’état d’exécution des recommandations de la session précédente, l’état d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité, l’évolution des prix des produits de première nécessité et la fixation des horaires d’ouverture et de fermeture des marchés.
Après l’analyse du contexte économique marqué par la pandémie, selon le communiqué de presse, le Conseil national des prix exhorte les structures de contrôle à veiller à l’application stricte des prix plafonds convenus entre le ministère de l’industrie et du Commerce et les opérateurs économiques bénéficiaires d’allègements fiscaux.
Pour le sucre, le prix en gros est arrêté à 450 FCFA, le prix du kilogramme en poudre est plafonné à 500 FCFA. Pour le prix du riz brisé non parfumé, le prix de la tonne est arrêté à 300.000 FCFA. En ce qui concerne le prix du gaz butane de B6 de 6 kg est plafonné à 2910 FCFA, le prix de la bouteille de gaz B3 de 2,75 kg est plafonné à 1 335 FCFA. Pour la baguette de pain de 300 g à 250 F, le prix de la baguette de 150 g est plafonné à 125 FCFA.
Par ailleurs, les administrateurs recommandent au gouvernement la fixation des heures d’ouverture et de fermeture des centres et autres surfaces commerciales, pendant toute le période de lutte contre la propagation du COVID19. Pour les marchés, supermarchés, alimentations et marchés permanents à bétail, les pharmacies, stations-services d’hydrocarbures, les boulangeries et boutiques de quartiers, ils proposent la tranche horaire de 06 à 16 heures. Les foires hebdomadaires en milieu rural ouvriront de 06 à 14 heures. Le Conseil national des prix félicite le gouvernement pour les efforts consentis afin d’assurer l’approvisionnement du pays en denrées de première nécessité et la stabilisation des prix des produits malgré quelques difficultés liées au contexte.
BD
Source: Le Challenger