Les groupes armés séparatistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), de l’autre Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), continuent avec leur sport favori : la manipulation des populations.
Après avoir réussi à faire passer leur sinistre projet à Kidal, où à chaque fois qu’une autorité malienne doit mettre pied, on se sert des femmes et des enfants comme boucliers humains pour s’opposer, c’est à Ménaka que les bandits armés jouent maintenant leur comédie.
A Ménaka, ils tiennent au départ des Forces armées maliennes (Fama) et incitent les habitants à manifester contre les Fama. Mais là, ils ont été désavoués par les populations qui ne veulent pas s’inscrire dans leur aventure.
Malgré ce désaveu, ils ne veulent pas céder. C’est pourquoi ils vont chercher des manifestants dans d’autres localités pour les amener à Ménaka en vue de réclamer le départ pur et simple des Fama.
Ça fait la deuxième fois que des manifestations se font dans cette ville par ces genres de manifestants. La situation inquiète les autorités militaires qui ne comprennent pas pourquoi les séparatistes jouent à un tel jeu, foulant au sol du coup les prescriptions de l’Accord de Ouagadougou.
Aussi, ce comportement, du reste irresponsable, viole aussi le cessez-le-feu qui a été signé entre les belligérants le 23 mai dernier. C’est dire que les groupes armés qui n’ont ni foi ni loi sont loin d’être des interlocuteurs fiables puisqu’ils agissent sans responsabilité.
