C’est un communiqué de commandant de Barkhane qui l’a annoncé ce jeudi 11 janvier : “Dans la nuit du 10 au 11 janvier 2018, la force Barkhane a mené une opération dans la ville de Ménaka au Mali pour s’emparer d’une maison abritant des membres de groupes armés terroristes sévissant dans cette région frontalière du Niger. Cette opération reposait sur le travail permanent mené par Barkhane, en liaison avec les autorités maliennes et nigériennes, de recherche et de caractérisation de la menace terroriste dans cette région”.
dans le même communiqué, on apprend que dans la nuit dans la ville de Ménaka, un détachement de soldats de la force Barkhane s’est emparé de la maison. Dans le strict respect du droit international, les commandos ont procédé à des fouilles permettant de saisir de l’armement, du matériel et des documents. Des personnes ont également été capturées afin de lever le doute sur leur contribution aux actions des groupes armés terroristes dans cette région. Cette opération discrète s’est déroulée sans heurts. Il est à noter que les attaques contres les forces loyales et les populations se multiplient dans cette partie du pays tandis que l’accord pour la paix trâine des pied depuis la saignature en 2015, à grande pompe.
Chacun des signataires se rejette la responsabilité de la non application de cet accord qui est accusé d’être à l’origine de l’escalade de la violence dans le pays.
A PROPOS DE BARKHANE
Conduite par les armées françaises et succédant à l’opération Serval lancée par la France à la demande du Mali, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014 en partenariat avec les pays du G5 Sahel. Elle repose sur une logique de partenariat stratégique avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle regroupe environ 4 000 militaires dont la mission est d’appuyer les forces armées de ces pays dans leur lutte contre les groupes armés terroristes.
Adama Diarra
Malinet