Les forces françaises de l’Opération Barkhane ont mené un raid, le vendredi 20 septembre dernier, dans la zone d’Inazole, située dans la région de Ménaka. Il semblait que c’est à travers une sortie aérienne appuyée par des troupes au sol que cette opération a été menée.
Le bilan fait état d’au moins sept éléments de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara tués. Il y avait aussi de nombreux autres capturés. Des sources dignes de foi ont indiqué que dans le convoi figurait également le N°2 de cette organisation, le dénommé Almahmoud Ag Baye dit Ikaraï. Bien qu’il ait réussi à s’échapper, ce dernier se trouve très mal en point. Ses jours sont même comptés puisqu’il serait blessé et isolé.
Rappelons que Almahmoud Ag Baye dit Ikaraï faisait partie des trois individus identifiés par les Etats-Unis comme responsables de l’attaque de Tongo Tongo au Niger, en octobre dernier. Une attaque qui avait causé la mort à quatre militaires américains et cinq nigériens.
Parmi ces indivis recherchés, un a déjà été mis hors d’état de nuire. Il s’agit de Tinka Ag Almouner abattu suite à un raid de Barkhkane opéré dans la nuit d’hier dimanche 26 août vers 3 heures, dans la zone d’Infokaritane, localité située à environ 50 km au sud-ouest de Ménaka. Le dernier se nomme Doundoun Cheffou, qui est probablement en vie, selon des documents gouvernementaux qui ont été décrits au New York Times de sources sécuritaires.
Déjà, on se rappelle que les combattants de la Coalition MSA-GATIA ont déjà neutralisé deux des chefs influents de cette organisation à savoir Djibo Hamma alias Abou Razak et Almahmoud Ag Iddar alias Mokossi. Lesquels ont également pris part à cette embuscade. Les combattants de cette Coalition ont également saisi des armes et un véhicule des soldats américains emportés par les assaillants durant l’embuscade de Tongo Tongo.
Notons qu’avant le raid mené vendredi dernier par Barkhane, la Coalition MSA-GATIA avait déjà neutralisé plusieurs autres éléments de l’EIGS.
Kibaru