La tension monte à Goundam. Les écoles, bâtiments administratifs et plusieurs accès de la ville sont fermés. La population paniquée, l’armée malienne sur le qui-vive, l’alerte tintée.
C’est dans une atmosphère de panique et de psychose que la population de la commune urbaine de Goundam (81 km de Tombouctou, chef-lieu de région) et environnants se sont réveillés. Tôt ce vendredi, 16 février 2018, il se susurre une éventuelle attaque terroriste à Goundam-ville suite aux mouvements de plusieurs colonnes de véhicules lourdement armés aperçus entre les flancs de collines de Tonka et Goundam.
Aux dires d’un responsable joint par nos soins, aussitôt alertées, les Forces armées maliennes auraient instruit la fermeture de toutes les écoles de la ville et des bâtiments administratifs. Paniquées, certes mais les populations vaquent timidement à leurs affaires. De Tonka à Goundam, l’armée est sur le qui-vive. Ce n’est pas la première fois que des mouvements de véhicules suspects aient été signalés dans ces zones.
Il nous des sources locales que l’insécurité a refait surface sur l’axe Goundam-Tonka sur lequel des bandits armés non identifiés auraient mené plusieurs opérations de braquage la semaine dernière.
L’imam de la grande mosquée de Goundam et son chauffeur en étaient victimes, lundi dernier. Ils ont été dépouillés de tous leurs biens. Même coup de foudre aux forains qui, de retour de la foire hebdomadaire de Goundam, pour Tonka ont été extorqués de tous leurs biens. Cependant, certains indiquent qu’il s’agit d’une fausse alerte.
Et pourtant la forte mobilisation des FAMAs traduit la véracité de la menace. Au moment nous mettions sous presse, il nous revient que les élèves ont repris les cours cet après-midi.
A suivre…
La rédaction