La semaine dernière, intervenant sur le bilan des 12 premiers mois de pouvoir du président de la République, IBK, Mahamadou Camara, ministre de l’économie numérique, de l’information et de la communication, a évoqué les points d’insatisfaction. Au nombre de ceux-ci le ministre Camara cite, en tête, la Communication gouvernementale.
Selon lui, les choses n’ont pas du tout fonctionné à ce niveau. Trois raisons justifient cet état de fait, selon le chef du département. «On n’avait pas de stratégie, on n’avait pas d’instruments et on n’avait pas de médias d’Etat assez forts pour porter la communication gouvernementale », a déclaré Mahamadou Camara.
Pour combler un tel vide, le gouvernement, précise le ministre Camara, a décidé d’instituer désormais une conférence de presse, à chaque grande mission ou à chaque activité importante. Ce fut le cas la semaine écoulée où le chef de l’Etat a pris part au forum de Tianjin, en Chine. Au départ comme à l’arrivée, le gouvernement a organisé une conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux du ministre de l’industrie et de la promotion des investissements. Ce n’est pas tout. Le gouvernement a décidé de prendre en charge sa propre communication, qui sera désormais assurée par une nouvelle structure qui ne doit pas tarder à voir le jour. Une structure qui, aux dires du ministre Camara pourrait prendre la dénomination de SICG (Service d’Information et de Communication Gouvernementale).
Seulement, en plus de l’ORTM et de l’Essor (le Quotidien National) le ministre Camara aurait du ajouté à sa liste la Cellule de communication de la présidence qui, durant ces douze premiers mois s’est surtout rendue visible par des gaffes et bavures comme ce fut le cas dans deux affaires qui ont éclaboussé le régime : l’affaire Tomi et l’achat du bœing 737.