PRÉVUES POUR HIER, LES NÉGOCIATIONS S’OUVRENT FINALEMENT AUJOURD’HUI
Les enseignants ont marché hier pour manifester leur ras-le-bol au gouvernement qui ne veut pas écouter leurs revendications. Ils étaient des milliers à se donner rendez-vous à la Place CAN. Malheureusement, les négociations prévues pour hier n’auront lieu que cet après-midi pour tenter une fois encore de sauver l’année scolaire 2018-2019.
Les négociations prévues n’ont pas eu lieu. Par contre, les Syndicats de l’Éducation Signataires du 15 octobre 2016 ont marché dans la capitale Bamako et dans les capitales régionales le 11 avril 2019. Ils étaient massivement mobilisés pour leur cause afin de faire entendre raison à l’autorité.
Mais bien avant, les enseignants ont fait savoir que leur participation aux négociations reste conditionnée au payement des sommes prélevées sur leurs salaires. Engagées et déterminées à sauver coûte que coûte l’année scolaire pour le grand bonheur des élèves et des parents d’élèves, surement que les plus hautes autorités trouveront une solution appropriée au problème posé. Cette situation a atteint un niveau crucial qui nécessite des efforts et des concessions de part et d’autre. L’avenir des enfants en dépend. Aucun sacrifice n’est de trop pour l’avenir des enfants. C’est pourquoi tous doivent œuvrer pour la réussite de cette rencontre.
Faut-il le rappeler, les discussions sont bloquées au niveau de trois (3) points, qui sont : la prime de logement ; la relecture du Décret N°529/P-RM du 21 juin 2013, portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1,2 et 3 ; l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’Etat. Six points ont fait l’objet d’accord et un accord partiel. Il s’agit de (…)
Article entier disponible dans la parution du Vendredi 12 Avril 2019
PAR KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON