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AN: Mara et Soumaila, le combat de l’avenir aujourd’hui

La motion de censure déposée par le groupe parlementaire de l’opposition Vigilance Républicaine Démocratique (VRD) contre le gouvernement doit être votée ce mercredi.

 

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Le président de l’Assemblée nationale a ouvert la séance de ce mercredi dans l’espoir que les joutes soient de qualité puisque selon lui « la formule est améliorée et ceci est un gain pour la démocratie et la bonne gouvernance ». Malheureusement d’entrée de jeu, le chef de file de l’opposition parlementaire Soumaila Cissé a ouvert les hostilités en mettant dans sa poche la motion de censure pour un discours de douze minutes qui fait de Moussa Mara le mal du Mali.

Pour le député de Niafunké, « c’est le cœur triste et lourd que l’opposition parle au nom d’une nation meurtrie et humiliée » alors « le Premier ministre doit écouter les sanglots du peuple car à trop vouloir tout démentir on risque de mentir ». Soumaila Cissé déterminé à sabrer Mara dresse un tableau sombre de la situation avec « la confiance des partenaires qui s’étiole et des dépenses extra budgétaires insolentes » et tout ceci produit des conséquences fâcheuses dont entre autres « un horizon bouché, des Maliens orphelins, une rue qui gronde de colère, un Mali qui va vers l’impasse, un Mali qui ne doit pas se laisser mourir, un peuple insatisfait de la situation sécuritaire et qui se demande où va le Mali ? ». Si comme le dit l’adage latin l’erreur est humaine mais persévérer dans l’erreur est diabolique alors Soumaila Cissé propose une « lettre de cadrage politique pour un plan de relance à soumettre au parlement » faute de quoi conclut le député « plus long sera le calvaire plus profonde sera la chute » donc l’opposition « oblige le premier ministre à redresser la barre ».

Réponse du PM
A 10 heures 53 minutes, le Premier ministre réplique en exigeant une lecture de la motion de censure en lieu et place du discours du chef de l’opposition parlementaire. Il sera en cela appuyé par Omar Mariko. Le président du parlement remit les pendules à l’heure avant que Moussa Mara ne revienne à la charge pour fusiller l’opposition qui « se découvre subitement des vertus de démocrate et de patriote avec en sus des affirmations gratuites et une volonté quotidienne de déstabilisation du président IBK » parce qu’« ignorant où donner de la tête ». En cinq minutes, le Chef du gouvernement, assuré du soutien de la « majorité qui gouverne face à l’opposition qui fait son travail », Moussa Mara a montré qu’il ne se laissera pas faire par des « invectives » et mieux en acceptant la charge dePpremier ministre c’est « pour aider le Président IBK à remettre le Mali sur les rails ».

Les députés de la majorité ont fini de se relayer à la tribune, une demi-heure durant, pour appuyer le gouvernement. L’opposition a présentement la parole. Les débats sont partis pour être houleux puisque selon nombre de députés « la motion de censure est sans objet et le Mali n’en a pas besoin à l’heure actuelle ».
Cet examen de la motion de censure est en définitive l’ouverture du combat entre les candidats à la succession de IBK. Moussa Mara et Soumaila Cissé ne se font pas de cadeaux, c’est un duel pour l’avenir, un combat pour la survie politique.

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