Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Maouloud Ben Kattra a organisé hier lundi 17 juillet 2017 à l’Espace Maeva Palace de Bamako, un déjeuner de presse avec les medias. C’était en présence des responsables des services rattachés à son département. Au cours de ce déjeuner de presse, le ministre Ben Kattra a d’abord mis l’accent sur la réalisation de son département en termes de création d’emploi et de formation professionnelle de 2013 à nos jours et ensuite sur la feuille de route du département sur la période de juin 2017 à juin 2018. Bien avant le plat de résistance, le ministre a souligné que ce n’est pas le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle qui octroi de l’emploi mais crée les conditions de création d’emploi. « Nous pouvons dire sans risque de nous tromper que les 200 000 emplois promis par le chef de l’Etat sont atteints à 99,8% », a dit le ministre.
Dans ses mots de bienvenue à la presse, le ministre Ben Kattra a tenu à lever toute équivoque que ce n’est pas le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle qui octroi de l’emploi mais crée les conditions de création d’emploi. Avant d’ajouter que le pilier de l’économie malienne repose sur l’agriculture, l’artisanat etc. « Nous pouvons dire sans risque de nous tromper que les 200 000 emplois promis par le chef de l’Etat sont atteints à 99,8%…Il y’ aura une évaluation à mi -parcours. Nous allons dépasser l’engagement du président de la République», a dit le ministre. En termes de création d’emplois, le ministre Maouloud Ben Kattra a fait savoir que de septembre 2013 au 30 juin 2017, les structures de l’emploi ont enregistré la création de 199 418 emplois, soit 99,8% des 200 000 promis par le Chef de l’Etat.
De façon générale, dit-il, il a été constaté une augmentation régulière du nombre d’emplois créés, de septembre 2013 au 31 décembre 2016 avec 175 892 emplois créés. L’accroissement le plus important a été constaté en 2015 et 2016 avec respectivement 59 717 et 68 368. Au cours de la même période, les services du travail ont enregistré 7816 cas de licenciement pour des motifs économiques et des fautes disciplinaires. S’agissant de la formation professionnelle, Ben Kattra a indiqué que de 2015 à 2016, 130 287 jeunes ont bénéficié de différents types de formation.
A l’en croire, le stage de formation professionnelle a concerné 17 895 jeunes placés dans les services publics, para- publics, les Organisations Consulaires et Faîtières et les ONG dont 9 421 femmes 8474 hommes, 394 jeunes diplômés formés en reconversion/adoption dans onze corps de métiers porteurs (maçonnerie, coupe-couture, carrelage, plomberie sanitaire, peinture bâtiment, électricité bâtiment, assainissement, chaudronnerie, teinture, saponification et transformation de céréales sèches) dont 159 femmes et 235 hommes. A ses dires, la liste de 5000 jeunes qui seront placés en stage de qualification professionnelle dans les services publics, para- publics, les Organisations Consulaires et Faîtières et les ONG vient d’être publiée par l’APEJ. Par ailleurs, le budget de la feuille de route du département s’élève à plus de 9 milliards de FCFA.
Au cours de ce déjeuner de presse, les responsables des services rattachés au département de l’emploi comme l’Apej, l’Anpe, Fier, Procej, l’ONEF, FAFPA etc ont expliqué le fonctionnement et le rôle de leurs services respectifs. Selon le directeur général du FAFPA, Mohamed Albachar, son service a habilité 46 centres de formation en 2013, 112 en 2014, 93 en 2015 et 90 en 2016 soit un total de 341 Centre de formation habilités de 2013 à 2016. Quant au directeur général adjoint de l’Apej, Fofana, de 2013 à 2016, l’Apej a financé 4 800 projets de jeunes pour un montant de 2 065 465 000 FCFA.
En réponse aux questions des journalistes, le ministre a précisé que les chiffres donnés ne souffrent d’aucun doute. Toujours dans le cadre de la promotion d’emploi, le ministre a signalé qu’il y aura non seulement un atelier avec le conseil national du patronat du Mali mais aussi, qu’il y ‘ aura un Réseau de journaliste spécialisé dans les questions d’emplois et de la formation professionnelle.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain