En guise de réponse, la plateforme ‘’touche pas à ma constitution’’ a qualifié le ‘’oui an son na’’ d’une « photocopie qui n’a jamais fait l’origine ». Pour eux, la sortie de leur adversaire ne leur gène absolument pas car cela entre toujours le cadre de la démocratie.

Cependant le meeting de ce samedi est une continuité conformément à la droite ligne de la grande marche du 17 juin dernier  qui avait aussi refusé du monde aux abords  de la place de l’indépendance pour dire non au projet de révision constitutionnelle. La plateforme ‘’Non an te a bana’’ dans sa déclaration tenait à donner ‘’carton rouge’’ au président de la république S.E.M Ibrahim Boubacar Keita qui n’a jusque là pas montrer la volonté de surseoir sur ledit projet de révision constitutionnelle de la loi du 25 février 1992. Par ce meeting la plateforme ‘’Non’’ veut maintenir la pression mais aussi la sensibilisation et l’information afin que le projet soit définitivement retirer, car disent-ils : « Cette constitution ne fera que divisée davantage les maliens et remettra en cause les acquis de Mars 1991 ».

T

oujours dans la déclaration, la plateforme accuse le gouvernement d’être dans l’inégalité en n’autorisant pas le meeting de ce samedi. Pour eux, cela va en contradiction avec les acquis de l’insurrection populaire de Mars 1991 qui donne le droit à tous maliens la liberté d’expression telle que les manifestations de rues, les meetings, la liberté d’association etc.…

En plus, lors du meeting de ce samedi, vu que la marche n’était pas autorisée, les policiers ont barré bon nombres de rues permettant aux gens de rejoindre le lieu du meeting notamment au niveau des deux axes du pavé  à savoir le rond-point Kouameh Kourouma et la grande Bougie ont été respectivement bloqué afin de restreindre le monde qui était désiré.

Toute fois, la plateforme ‘’non’’ se dit déterminé dans cette cause afin d’obtenir gain de cause qui le retrait pire et simple du projet de révision constitutionnelle de la loi du 25 février 1992.