« 1962-1982, ce n’est pas la mesure du temps de vie d’un adolescent
« Mais bien celle de la détention d’un homme qu’entourent les quatre murs
« D’une prison à Robben Island en Afrique du Sud
« Cet homme, c’est Nelson Mandela ;
« Nelson Mandela se trouve là et pour si longtemps
« Parce qu’il veut vivre dans un pays où la couleur de la peau
« Ne sera pas l’oracle qui prédit pour les uns, la misère et l’oppression
« Pour les autres l’opulence et le cynisme ;
« Bien qu’étant en inactivité depuis une vingtaine d’années Nelson Mandela
« Symbolise et symbolisera encore un combat, celui que mène une majorité
« De Noirs, de Métis et d’Indiens pour la défense des droits fondamentaux de l’Homme
« A savoir, la Liberté d’aller et de venir, la Liberté de pensée et d’opinion
« Le droit au travail, le droit de vivre décemment du fruit de leur labeur.
Me Ibrahim BERTHE
Bamako
NDLR : ce poème a la particularité d’avoir été écrit en 1982 par Ibrahim Berthé, alors étudiant, et d’avoir été primé l’année suivante par RFI. L’Essor l’avait déjà publié en 1996 lors de la visite dans notre pays de Nelson Mandela.