Le gouvernement a adopté, le vendredi 7 juin 2019, en Conseil des ministres extraordinaire un projet de loi organique portant prorogation du mandat des députés à l’Assemblée nationale jusqu’au 2 mai 2020.
Le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) a, par la voie de son vice-président, Boubou Doucouré, en présence du président de ladite faîtière, Mohamed Chérif Haïdara, salué cette deuxième prorogation du mandat des élus nationaux.
Aux dires de Boubou Doucouré, le CSDM apprécie la proposition gouvernementale de proroger à nouveau le mandat des députés de l’Assemblée nationale. Selon lui, avant cette sortie, le CSDM avait multiplié, ces derniers temps, les appels en faveur d’une prorogation du mandat des députés.
Toujours de l’avis de Boubou Doucouré, dans une correspondance en date du 28 mai 2019, le CSDM avait saisi le ministère de l’Administration Territoriale, pour une deuxième fois, invitant le gouvernement à envisager la possibilité de proroger le mandat des députés jusqu’au terme des réformes politiques et institutionnelles.
Cette décision du gouvernement, dira-t-il, conforte le CSDM dans son combat pour l’élection aux postes de députés des Maliens établis à l’extérieur. A en croire M. Doucouré, ce combat sans relâche du CSDM trouve sa pertinence dans l’attente profonde de la diaspora sur cette question de sa représentation à l’Assemblée nationale.
Pour rappel, en septembre 2018, le CSDM avait demandé au gouvernement de proroger de 18 mois le mandat des députés à l’Assemblée nationale.
“Ceci nous paraissait un délai normalement correct permettant aux différents acteurs d’arriver à réaliser l’essentiel des préalables indispensables au bon fonctionnement de nos institutions“, a déclaré Boubou Doucouré.
Répondant aux questions des journalistes, le président du CSDM, Chérif Mohamed Haïdara, a insisté sur le fait que la présence des Maliens de l’extérieur à l’Assemblée nationale les permettra de mieux défendre leurs intérêts dans divers domaines de la vie de la Nation. Il a fait allusion, entre autres, à l’investissement productif et ses mesures d’accompagnement, l’amélioration des conditions de vie et de séjour dans les pays d’accueil.