Les Maliens ont en mémoire, le massacre perpétré samedi 23 mars dernier contre le village peul d’Ogossogou. Une attaque ayant causé la mort de plus de 160 personnes, dont une majorité de femmes, d’enfants et des dégâts matériels importants.
Le 1er janvier 2O19, une autre attaque avait endeuillé le village de Koulongo. Ici, 36 personnes ont été tuées : des femmes et des enfants, une soixantaine de greniers et de cases volontairement incendiés.
Ces différentes attaques confirment toute la complexité de la question de la gestion de la sécurité dans la région de Mopti. Conflit communautaire ou actes de déstabilisation programmée par des mains invisibles ? En attendant de trouver une vraie solution, l’opinion nationale a fait déjà sa religion sur qu’elle appelle désormais une guerre importée.
DAK