La sortie spectaculaire du président du CNT reste sur toutes les lèvres, plus d’une semaine après l’ouverture de la session parlementaire d’avril.
C’est au détour de cet événement, en effet, que le Général Malick Diaw a choisi de voler dans les plumes de la classe politique, en réaction notamment au rejet et à la dénonciation des nouvelles mesures de taxation par certains influents acteurs. Sans les citer nommément, le président du CNT les a pris à partie par une virulence mesurable aux nombreuses interrogations, étonnements et déceptions suscités par ce qui est considéré comme une intolérance à la différence d’opinion et de perception, ni plus ni moins. En retour, en définitive, les critiques fusent de partout au point de frôler la lapidation pour un personnage naguère mieux apprécié dans le microcosme politique que tous les autres militaires au pouvoir. Beaucoup s’interrogent toutefois si l’intrigante attitude du Général Diaw n’était pas un signe avant-coureur de la liquidation tant ressassée de l’ensemble des partis politiques.