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Mali : Zahabi, convaincu que la CMA signera l’accord de paix le 15 mai

Le ministre malien de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, Zahabi Ould Sidi Mohamed, s’est  dit “convaincu” de la présence de la Coordination des mouvements de l’Azawad, vendredi à Bamako, pour signer l’Accord de paix et de réconciliation, paraphé le 1er mars dernier à Alger.

zahabi ould sidi mohamed ministre malien reconciliation nationale“Je suis convaincu qu’ils seront là (les membres de la CMA). Tout a été fait pour que tout le monde soit à l’aise”, a déclaré M. Zahabi dans un entretien accordé à l’APS. Il a ajouté que la situation se présentait de “façon favorable”, précisant que toutes les parties ont exprimé leur volonté d’être à Bamako le 15 mai.“Concernant la partie hésitante (la CMA), le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, chef de la MINUSMA, Hamdi Mongi, nous a informés qu’elle (la CMA) sera présente à Bamako”, a expliqué le ministre malien, ajoutant que la CMA a accepté de signer l’Accord vendredi prochain.M. Zahabi a indiqué que l’évènement “sera à la hauteur des attentes des Maliens et de tous les amis du Mali”, soulignant qu’il s’agit d’un accord  “équilibré, très réfléchi et mené avec pédagogie” par l’équipe de la médiation sous la conduite “clairvoyante” du ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra.
Le ministre malien a indiqué, en outre, que les problèmes posés doivent être résolus par “le dialogue et la concertation”, relevant que cet accord avait un cachet “spécifique” étant donné que la communauté internationale accompagnera sa mise en œuvre, a-t-il expliqué. S’adressant à certains membres des groupes armés du nord Mali, qui se  montrent récalcitrants par rapport à l’Accord de paix et de réconciliation,  M. Zahabi les a appelés à la “raison”, soulignant que s’ils ne prenaient pas  part à la cérémonie de signature, ils “s’excluraient d’eux-mêmes”. La signature officielle de l’Accord de paix et de réconciliation intermalien, paraphé le 1er mars dernier à Alger, est prévue le 15 mai à Bamako.
Le gouvernement et les mouvements engagés dans la plateforme d’Alger,  en l’occurrence le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) avaient paraphé cet accord le 1er mars à Alger. Cependant, la Coordination des mouvement de l’Azawad (CMA) regroupant le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) avait demandé une “pause” pour consulter sa base militante.

L’Algérie a conduit la médiation sans exercer aucune pression
L’Algérie a conduit la médiation internationale, dans la cadre de la résolution de la crise malienne, « sans exercer aucune pression sur une quelconque partie que ce soit », a affirmé hier à Bamako le ministre malien de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, Ould Sidi Mohamed Zahabi. « Souvent, j’entends dire qu’il n’y avait pas suffisamment de négociations entre les parties (en conflit), mais moi, je m’inscris en faux contre ces propos », a déclaré à Bamako M. Zahabi dans un entretien accordé à l’APS. Il a ajouté que l’Algérie avait donné une « très grande leçon de diplomatie » tout au long du processus de dialogue, grâce à la « qualité exceptionnelle » de toutes les parties impliquées dans le règlement de cette crise, dont le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui, avec sa « grande la clairvoyance » et son « immense expérience » a su gérer ce processus.  « Le Mali a toute la confiance de l’Algérie, qui toujours aidé notre pays dans les moments les plus difficiles », a-t-il soutenu, soulignant que l’Algérie, grâce à son « poids diplomatique » dans la région, était la « mieux indiquée » pour être chef de file de la médiation. Il a indiqué que le processus d’Alger était « pertinent » et avait permis à tout un chacun de « s’exprimer et de défendre son point de vue ».
Les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans la région nord du Mali avaient paraphé le 1er mars dernier à Alger un accord de paix et de réconciliation sous la supervision de la médiation internationale, conduite par l’Algérie en tant que chef de file. Le document a été paraphé par le gouvernement et les mouvements engagés dans la plateforme d’Alger, à savoir le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR). La Coordination des mouvement de l’Azawad (CMA) regroupant le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) avait demandé une « pause » pour consulter sa base militante. La signature officielle de l’accord de paix et de réconciliation intermalien, paraphé le 1er mars dernier à Alger, est prévue le 15 mai à Bamako.

source : elmoudjahid

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