Elle s’appellait Yu Hong Wei, d’origine chinoise. Elle se fait désormais appeler Astan Coulibaly. Et a renoncé à sa nationalité chinoise pour embrasser la malienne. Fait rare en Afrique, une personne non métissée qui se présente aux élections d’un pays. Elle s’est présentée en alliance avec Modec, CAP et Sadi, trois petits partis locaux sous la bannière de « Ségou Kanou » (amour de Ségou) dans la localité de Ségou à 230 km au nord de Bamako.
Pour l’heure aucune information sur la situation de cette candidate. Va t-elle être élue? Nul ne le sait encore. Mais Astan Coulibaly a décidé de dévouer le reste de sa ville à “son” nouveau pays comme elle le dit souvent. Une belle preuve d’intégration d’étrangers naturalisés africains. « Elle n’est pas de notre parti, mais nous trouvons sa formidable! Nous sommes un pays très ouvert, qui a des valeurs. (…) Au moment où d’autres Nations chassent les étrangers, nous, au Mali nous saluons un exemple d’intégration réussie. Il faut que les peuples soient ensemble. Nous ne connaissons qu’une seule race: la race humaine » a affirmé un responsable de parti, candidat à bamako.