Lundi 29 juin dernier à Kita, les jeunes de Kita-gare ont manifesté leur mécontentement face à la propagation de la débauche, des narcotrafiquants et de la multiplication des maquis.
Selon des sources, il y a des laisser-aller à Kita-gare. « Tout est permis à Kita-gare. Il y a plusieurs dizaines de chambres de passe tenues par des prostituées maliennes et de nationalités étrangères. On y consomme toutes sortes de drogues, il y a toutes sortes d’abus d’alcool, suite à la prolifération des bars. Toutes choses qui ont favorisé l’insécurité grandissante dans le quartier avec son corollaire d’assassinats », ont dénoncé les marcheurs qui se dirigeaient vers la préfecture du cercle.
Leur objectif : mettre fin à ce fléau. Ils ne veulent plus voir désormais des bars ouvert à partir de 19 h dans le quartier. Ils ont aussi demandé aux autorités locales compétentes de prendre la situation en main et faire en sort qu’aucun bar n’existe désormais dans le quartier.
Selon ces mêmes sources, le préfet Mamadou Diakité, a promis d’exposer les doléances à la réunion sécuritaire hebdomadaire et, surtout, de faire en sorte que « des effets immédiats s’en suivent pour la quiétude et la sécurité du quartier ».
Nordsud Journal