Le Mali depuis le 22 mars 2012, date à laquelle, le capitaine Amadou Haya Sanogo a renversé le président Amadou Toumani Touré, a ouvert une période de crises politiques à répétition au sein du pouvoir malien et de son armée.

Donnant l’opportunité au groupe armé du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) de s’installer dans le pays. Il est composé de tribus nomades où l’on compte des Arabes et surtout des Touaregs,appelés les « hommes bleus » du désert sahélien.
Ce groupe armé du nord, réclame dont le seul combat est aujourd’hui d’obtenir son indépendance. En effet, ils déplorent un manque de considération du pouvoir central vis-à-vis du sud qui regroupe 90% de la population malienne majoritairement noire.

Depuis son accession à la tête du pays, le Président, Ibrahim Boubacar Keïta tente de regrouper toutes les forces du pays, autour de la table afin de trouver des solutions face à cette situation. Dans ce sens, une Conférence d’entente nationale était organisée le lundi 27 mars 2017 au Palais de la culture de Bamako.
Le chef de l’Etat malien se montrant déçu du boycott de l’opposition et des ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), en dépit des négociations de ce week-end, a rappelé aux absents dans son discours que « Cette conférence nationale est un train qui démarre. Ceux qui ne l’auront pas pris peuvent toujours le rattraper à une autre gare ».
A noter que la conférence est prévue pour 7 jours, et que les autres groupes présents pensent que la conférence d’entente nationale ne sera pas clôturée au bout de 7 jours sans la publication d’une charte dite nationale et souhaitent une continuité dans le processus.
Source: Bamada.net
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