Ce vendredi encore, les frondeurs, regroupant des partis politiques d’opposition et des associations pro Mahmoud Dicko veulent tenir un rassemblement à Bamako.
Cela malgré un deuil national de trois jours décrété à la suite de l’attaque terroriste ayant coûté la vie à une trentaine de soldats de l’armée régulière malienne. Mépris ou extrémisme ? La question n’a pas d’égale.
Ce qui est sûr, l’Imam Mahmoud Dicko et ses affidés décident de faire leur rassemblement à Bamako ce vendredi pendant qu’un deuil national de trois jours a été décrété en la mémoire des héros tombés lundi dernier sur le champ de bataille dans le centre du Mali, en plein secteur de Diabaly.
Pour un analyste de la scène, » prendre le temps de rendre hommage aux martyrs en ces circonstances est un devoir collectif. Par contre marcher pendant que des familles sont endeuillées s’apparente à un mépris inacceptable ». Reste que sa désolation tombe dans les oreilles d’un sourd.
Une contribution de Madick Niang
Figaro du Mali