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Mali: l’ONU demande des renforts à l’approche du départ des troupes françaises

minusma mali

A l’approche d’une importante réduction du nombre de soldats français au Mali d’ici à décembre, le chef de la mission de l’ONU dans ce pays a réclamé un renfort en troupes. Un renfort indispensable pour faire face aux attaques “asymétriques” persistantes de djihadistes armés dans le Nord.

S’exprimant mercredi devant le Conseil de sécurité à New York, Bert Koenders, qui dirige la mission de l’ONU au Mali, la Minusma, a noté qu’elle ne compte actuellement que “50% des troupes nécessaires”, soit environ 6000 hommes, essentiellement de pays africains, sur les quelque 12.000 prévus d’ici à la fin de l’année.

“Nous ne tournons pas encore à plein régime, il faut dès que possible compléter le déploiement de certains bataillons d’infanterie“, a-t-il ajouté. Il a également réclamé des hélicoptères “pour accéder aux zones reculées afin de protéger les civils”, invitant les membres du Conseil de sécurité “et les pays qui fournissent des troupes à faire le maximum pour permettre un déploiement rapide de moyens de transport et de bataillons supplémentaires au Mali”.

Cet appel est lancé alors que la France, qui intervient militairement au Mali depuis janvier contre les groupes islamistes armés qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois, prévoit de réduire ses effectifs d’environ 3000 soldats actuellement à un millier à la fin de l’année.

L’armée française est actuellement la seule à pouvoir mener des actions anti-terroristes au Mali, selon des experts, au moment où des islamistes armés toujours présents dans la zone montrent qu’ils ont gardé une capacité de nuisance: ils ont commis le 28 septembre un attentat-suicide meurtrier à Tombouctou et tiré neuf jours plus tard à l’arme lourde sur Gao, la plus grande ville du Nord. L’attaque de Tombouctou a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), les tirs d’obus sur Gao par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), qui a menacé d’en mener d’autres au Mali, dans les pays ouest-africains qui participent à la Minusma et en France.

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