Depuis le renversement du président Ibrahim Boubacar Keita, la situation reste confuse au Mali où des militaires ont pris le pouvoir depuis 24 heures.
A la suite des derniers développements, le conseil de sécurité a convoqué une réunion d’urgence. Laquelle a été l’occasion pour l’ensemble des parties à condamner la destitution du président IBK qui a démissionné dans la nuit de mardi à mercredi et annoncé la dissolution du gouvernement ainsi que du parlement.
Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé « leur profonde préoccupation face aux récents développements au Mali ». Ils ont exhorté les mutins « à libérer en toute sécurité et immédiatement tous les responsables détenus et à regagner leurs casernes sans délai ». Ils ont également souligné « la nécessité urgente de restaurer l’Etat de droit et de progresser vers le retour à l’ordre constitutionnel ».
Le Conseil de sécurité a réitéré son ferme soutien aux initiatives et aux efforts de médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Mali.
Les membres du Conseil ont appelé toutes les parties prenantes maliennes « à faire preuve de retenue et à donner la priorité au dialogue pour résoudre la crise dans leur pays ».
Le Conseil de sécurité devait se réunir en urgence et à huis-clos mercredi après-midi pour examiner la situation au Mali, où une Mission de maintien de la paix des Nations Unies (MINUSMA) est déployée.
Pour sa part, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré mardi soir suivre avec une profonde préoccupation l’évolution de la situation au Mali.