Quatre soldats maliens ont été tués dimanche lors d’une attaque contre leur base par un kamikaze dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, au lendemain d’une attaque qui avait fait 14 tués parmi les soldats, a annoncé l’armée.
“Un kamikaze terroriste a été détruit ce matin” (dimanche) à Ménaka alors qu’il tentait “de se faire exploser aux abords du poste FAMa (Forces armées maliennes) de la Garde nationale à Ménaka”, selon un communiqué posté sur la page Facebook de l’armée. “Malheureusement lors de cette opération, quatre personnels FAMa ont trouvé la mort”, ajoute le texte.
Un responsable militaire malien avait indiqué auparavant à l’AFP sous couvert d’anonymat qu’il y avait plus d’un assaillant et attribué l’attaque à des jihadistes. “Les terroristes ont tué quatre soldats à Ménaka, ils n’ont pas réussi à prendre le camp militaire et nous sommes en contrôle de la situation”, avait-t-il assuré.
L’attaque avait été confirmée par un autre responsable militaire malien qui avait expliqué que les assaillants étaient arrivés “à moto et dans des véhicules” avant de tirer des roquettes contre le camp.
Des hélicoptères militaires français survolaient la zone dimanche matin, ont indiqué ces sources.
Samedi, 14 soldats avaient été tués et 18 blessés lors de l’attaque par des “terroristes” d’un camp militaire à Soumpi, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tombouctou, selon l’armée.
Le camp de Ménaka attaqué dimanche se trouve à quelque 700 km à l’est de Tombouctou, dans une zone proche de la frontière du Niger où les groupes rebelles jihadistes sont très actifs.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
En juin 2015, le gouvernement malien a signé un accord de paix avec des coalitions de groupes armés non jihadistes, dont l’application accumule les retards. Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques.
Un responsable militaire malien avait indiqué auparavant à l’AFP sous couvert d’anonymat qu’il y avait plus d’un assaillant et attribué l’attaque à des jihadistes. “Les terroristes ont tué quatre soldats à Ménaka, ils n’ont pas réussi à prendre le camp militaire et nous sommes en contrôle de la situation”, avait-t-il assuré.
L’attaque avait été confirmée par un autre responsable militaire malien qui avait expliqué que les assaillants étaient arrivés “à moto et dans des véhicules” avant de tirer des roquettes contre le camp.
Des hélicoptères militaires français survolaient la zone dimanche matin, ont indiqué ces sources.
Samedi, 14 soldats avaient été tués et 18 blessés lors de l’attaque par des “terroristes” d’un camp militaire à Soumpi, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tombouctou, selon l’armée.
Le camp de Ménaka attaqué dimanche se trouve à quelque 700 km à l’est de Tombouctou, dans une zone proche de la frontière du Niger où les groupes rebelles jihadistes sont très actifs.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
En juin 2015, le gouvernement malien a signé un accord de paix avec des coalitions de groupes armés non jihadistes, dont l’application accumule les retards. Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques.
TV5