Le Mali va mal. Depuis l’accession d’IBK à la magistrature suprême jusqu’à nos jours, les choses ne font que s’empirer davantage. Il a affiché au peuple sa bonne foi pour redorer le blason du Mali. A cet effet, dans sa gouvernance, que de premiers ministres, de ministres, de secrétaires généraux à la présidence etc. Malgré tout, le mal persiste en prenant une forme de plus en plus dramatique.
Si IBK aime toujours accuser ses proches qualifiés d’infidèles qui le trahissent à tout moment il est du tour du peuple aussi de l’évaluer. Qu’a-t-il apporté de bien au Mali ? Rien ! Malgré ses choix multiples, les choses ne sont pas roses. Alors cela sous-entend que le problème ce n’est pas les hommes choisis mais celui qui les choisis. IBK à la lecture de l’évolution de la situation est le problème du Mali. Il est le seul homme politique qui a eu la chance d’occuper tous les postes clés de responsabilité au Mali de l’avènement de la démocratie à nos jours. Alors il doit suffisamment connaitre le Malien. Si le contraire se manifeste, qu’il se remette en cause.
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Plus personne pour contrôler IBK
Modibo Keïta est le seul homme qui a pu contrôler les agissements d’IBK. Avant, agissant au gré des circonstances et en fonction de son humeur sans analyse, le chef de l’Etat a toujours remercié son premier ministre, l’Aîné, Modibo Keïta, pour ses conseils grâce auxquels il n’a pas commis l’irréparable. Modibo est le seul qui a bénéficié de cette reconnaissance du mérite. Avant lui, les deux précédents ne pesaient pas. Ils étaient tous ses fils qui devraient respecter la tradition chez nous. Quand l’aîné instruit, le plus petit exécute sans remarque. Cela n’a pas marché.
Modibo, ce grand intellectuel était tout pour IBK. S’ils n’ont pas pu se comprendre qui pourra alors supporter IBK ?
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