Les membres du Conseil national de transition présents et par procurations, en séance plénière, dans la salle Djéli Baba Sissoko, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), ont accordé, à 101 voix pour, zéro contre et zéro abstention, leur quitus au gouvernement en faveur de ce financement destiné à assurer aux populations la fourniture de l’énergie.
L’adoption de cet accord est intervenue après la demande de la Commission du développement rural, de l’environnement, de l’assainissement, de l’eau et de l’énergie et des explications détaillées fournies par le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré.
Aux termes de leurs discussions, les membres du CNT ont, ainsi, adopté le projet de loi ratifiant l’accord de financement entre le gouvernement malien et l’IDA, le guichet du Groupe de la Banque mondiale pour les pays à faible revenu.
Ce projet de loi, initié par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a été adopté par le Conseil des ministres le 21 janvier dernier.
Le projet vise le remboursement du marché régional de l’électricité au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En effet, dans le cadre de la recherche de solutions aux problèmes de paiement de factures d’électricité, en tant qu’importateur, ou de non fourniture de la puissance électrique, une directive de la CEDEAO a été créée et est relative à la sécurisation des échanges transfrontaliers d’électricité.
Pour la mise en œuvre de cette directive, la Banque mondiale a proposé deux instruments : la mise en place d’un programme d’aide budgétaire régional d’un montant de 300 millions de dollars et la création d’un Fonds renouvelable de soutien aux liquidités (FRSL) axé sur le commerce de l’électricité dans la région, afin de renforcer la liquidité des acteurs.
Le remboursement de ce prêt va s’étaler sur une période de trente-deux ans, après un délai de grâce de six ans.
OD/MD
Source: L’Essor