Le président du Mali Ibrahim Boubacar Keïta a lancé samedi à Bamako la phase nationale du Dialogue national inclusif (DNI), sans l’opposition qui a décidé de boycotter ces assises.
Dans son discours d’ouverture, M. Keïta a souhaité que cette rencontre soit l’opportunité « d’ausculter le pays pour voir quel est son mal, d’où il nous vient et comment le soigner ».
C’est pourquoi, a-t-il souhaité, ces assises ne doivent pas être « un congrès de plus, mais le congrès qu’il fallait pour mieux asseoir notre processus démocratique, adapter nos institutions, corriger notre gouvernance, stabiliser notre pays, renforcer notre volonté de vivre en commun ».
Le chef de l’Etat malien s’est réjoui de la présence des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rebelle) qui a un moment menacé de boycotter le Dialogue national inclusif avant de revenir sur cette décision suite aux « assurances données » par le gouvernement.
L’absence de l’opposition républicaine n’est pas passée inaperçue même si M. Keïta n’y a fait aucune allusion directe.
Il a rappelé son engagement à « mettre et faire mettre en œuvre des recommandations » issues de ce dialogue.