Les autorités de la transition viennent d’interdire l’importation, la distribution et l’usage de la Chicha sur toute l’étendue du territoire malien. C’est ce qui ressort d’un arrêté interministériel signé par 6 ministres, en date du 15 aout 2022.
Face à la croissance des usages de chicha chez les jeunes, les autorités de la transition au Mali ont, comme beaucoup d’autres pays africains, fait le choix de l’interdiction. Et les peines vont de 300 à 10 000 CFA et de 1 à 10 jours de prison.
Selon l’arrêté interministériel N°2022/3595/MSPC/MJDH/MSDS/MEF/MIC/MJSICCC-SG du 15 Août 2022, “il est interdit l’importation, la distribution, la vente et l’usage de la Chicha ( Narguilé ) où tout autre appareil similaire sur toute l’étendue du territoire national.”
Selon la décision d’interdiction signée par six ministres, “Toute personne qui se rend coupable de la production ou de l’importation de la chicha ou tout autre appareil similaire, est punie d’un emprisonnement de 1 à 10 jours et d’une amende de 300 à 18 000FCFA.” Ceux qui commercialiseront ou détiendront ou utiliseront de la chicha ou tout autre appareil similaire seront punies d’un emprisonnement de 1 à 10 jours et/ou (selon le cas) d’une amende de 300 à 10 000FCFA.
Selon plusieurs sources, la consommation de la chicha est devenue, depuis quelques années, un phénomène qui gagne de plus en plus en ampleur au Mali. En effet, le milieu juvénile de la capitale malienne en raffole, au mépris de ses conséquences néfastes sur la santé.
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