L’embargo au centre des débats
C’est pourtant dans un contexte de vive tension que la délégation de la Cedeao a atterri à l’aéroport de Bamako. Lorsque le président déchu Ibrahim Boubacar Keita (IBK) a prononcé sa démission, mardi, l’organisation africaine menaçait les mutins d’isoler le pays. Une décision vivement contestée par le peuple malien comme par les militaires au pouvoir rassemblés au sein du Comité national pour le salut du peuple (CNSP).
Le principal des discussions s’est déroulé dimanche 23 août. Au centre des débats : l’embargo, essentiellement
, a glissé le colonel-major Ismaël Wague, porte-parole du CNSP.
Une levée des sanctions qui ne pourrait se faire sans l’une des revendications les plus chères de la Cedeao : la libération d’IBK, 75 ans, que les envoyés ont rencontré samedi soir. Nous l’avons trouvé en bonne santé
, a précisé Jean-Claude Kassi Brou, président de la commission ad hoc. La junte le fera-t-elle, alors que beaucoup de Maliens souhaitent qu’il réponde de sa mauvaise gouvernance ? C’est la question.
Source: Ouest-france.fr