Cette célébration intervient dans un contexte difficile où le continent fait face à de nombreuses contraintes qui freinent son développement durable. De la lutte contre la corruption, en passant par l’éducation, la santé, la migration, le chômage et la lutte contre les groupes terroristes sont entre autres les objectifs que les gouvernants africains s’accordent à atteindre pour une émergence industrielle et économique du continent.
D’où le thème de cette année, « gagner la lutte contre la corruption. Un chemin vers la transformation de l’Afrique ». La corruption est un phénomène qui gangrène toutes les sociétés africaines. Selon le ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, « la corruption fait perdre à l’Afrique plus de 25% de son produit intérieur brut chaque année ».
Pour Docteur Abdramane Sylla, après avoir conquis l’indépendance politique, les pays africains doivent chercher à relever le défis de conforter leurs souverainetés économiques.
Plus d’un demi-siècle après sa création, plusieurs personnes s’entendent pour dire qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir pour l’Union Africaine. Mais selon ses responsables beaucoup de choses ont été accomplies de sa création à nos jours.
Selon Pierre Buyoya représentant de l’Union Africaine au Mali et au Sahel, « l’action majeure accomplie par l’UA est la libération du continent du colonialisme ».
Toutefois pour les observateurs, pour assurer la promotion de la compétitivité économique et la sécurité du continent, il est impératif que l’Afrique instaure un climat à la fois stable et dynamique, fondé sur la bonne gouvernance et l’État de droit.
studio tamani